![]() Environnement et développement durable : plusieurs collaborateurs d’Eve Bazaiba mis à la disposition de la justiceSamedi 11 Décembre 2021 - 14:10 Le cabinet et l’administration de la vice-primature, en charge de l’Environnement et Développement durable (VPM-EDD), sont secoués par une série d’arrestations des collaborateurs. Ces interpellations sont consécutives à des soupçons d’usage de faux en écriture dans la délivrance des autorisations des concessions forestières. Plusieurs personnalités proches de la VPM, notamment le directeur de cabinet et son adjoint, le secrétaire dudit cabinet ainsi que le secrétaire général du ministère et la conseillère en charge des Forêts et Tourisme, ont été interpellés. Elles ont été conduites à la brigade criminelle du parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe (PGKG) où elles ont été auditionnées. « Le parquet et le cabinet du vice-Premier ministre les accusent d’abus de confiance et de faux en écriture en imitant la signature de Mme Eve Bazaiba dans l’octroi des concessions forestières, des grumes ou bois », soulignent des sources proches de ce dossier. Dans un tweet du 10 décembre attribué à la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et Développement durable , elle fait savoir que c’est elle-même qui a enquêté au sujet de faux en écriture dans son cabinet et qui a mis certains de ses collaborateurs à la disposition de la justice. « C’est moi-même qui ai enquêté au sujet de faux en écriture ! J’ai personnellement appelé le PGKG et pour raison d’enquêtes, j’ai mis à sa disposition des gestionnaires des dossiers au cabinet et à l’administration », a-t-elle expliqué dans ce tweet. Un communiqué officiel signé le même jour par le conseiller en Communication de la VPM-EDD, Michel Koyapka, note, par ailleurs, qu’un groupe de personnes pas encore identifié « se livre à confectionner des faux contrats de concession forestière, en imitant la signature et le sceau du cabinet ». Dans ce communiqué, il est demandé à toute personne qui détiendrait un contrat de concession forestière et un permis d’exportation des grumes ou bois d’œuvre portant la signature de la vice-Première ministre Eve Bazaiba « de se présenter en toute urgence à son cabinet de travail en vue de permettre à la justice d’identifier ce réseau de criminels et d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ». Dans les réactions enregistrées sur les réseaux sociaux, certaines personnes interpellées confirment les faits, tout en se disant séreines, indiquant qu’elles ont été libérées, après leur audition par la justice. Des tweets attribués au secrétaire général à l’Environnement et au directeur de cabinet adjoint révèlent que ces deux personnalités ont été entendues par la justice et qu’elles ont regagné leurs domiciles respectifs. « Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, le secrétaire général à l’Environnement, B. Toirambe, est dans son bureau. Il a été entendu au parquet comme renseignant. C’est lui qui a découvert le faux en écriture et alerté la VPM », peut-on lire dans un premier document. Alors que dans le second, attribué au directeur de cabinet adjoint, Héritier Mpiana, il est écrit : « C’est juste une enquête qui a été ouverte pour dénicher un réseau et nous avons été invités pour être auditionnés dans le cadre de cette enquête. Moi-même, je soutiens cette enquête. Je suis libre et serein car Dieu est au contrôle ! ». Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :La vice-Première ministre Eve Bazaiba. Notification:Non |