73e anniversaire de la déclaration des droits de l'homme : le Culpac célèbre l'événement

Samedi 11 Décembre 2021 - 17:00

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Le Conseil universel pour la paix des nations et des continents (Culpac) a célébré l'événement, le 9 décembre, à travers une cérémonie sobre et riche organisée à la Cité de la paix, son siège à Kinshasa.

La célébration de ce 73e anniversaire a été l'occasion pour le Culpac de faire constater que les trente articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme sont méconnus ou ignorés par la plupart de la population en Afrique subsaharienne. Et cette campagne de sensibilisation sur les droits humains est une des recommandations des Nations unies depuis 1948. Le Culpac l’organise avec l’appui du Conseil européen, suite aux résolutions de la conférence sur la paix universelle tenue du 5 au 6 septembre 2018 au Parlement européen, à Bruxelles.

Dans son mot de circonstance, le directeur général du Culpac, Daniel Santu Biko, a salué et félicité toutes les personnalités qui ont accompli un travail remarquable comme les différents secrétaires généraux de l’ONU et les commissaires aux Droits de l’homme successifs à cette institution depuis 1948, pour l’application et le respect de ces droits par des Etats dans le monde, un travail pas du tout aisé, très difficile et compliqué. Il a rappelé que malgré la ratification de la Déclaration en 1948, le monde a connu des guerres pour des raisons politiques, bafouant ainsi les droits de l’homme et causant des milliers des morts.

«... De même, on connaît plusieurs violations des droits de l’homme dans des conflits armés, des attaques délibérées contre les civils, l’usage d’armes interdites, la famine et la privation des soins, le terrorisme, l’enrôlement forcé des enfants dans des milices ou au travail. Des personnes appartenant aux minorités ethniques ou religieuses subissent des conséquences plus lourdes qui frisent des crimes contre l’humanité. Dans le même ordre, des défenseurs des droits humains, des avocats et des journalistes sont menacés, exécutés ou muselés », a fait remarquer avec amertume Daniel Santu Biko. 

Mais il a laissé voir une lueur d’espoir. Pour lui, « Les droits de l’homme » sont un patrimoine universel, un bien commun de l’humanité à défendre et à faire vivre pour le bonheur de toute personne, sans aucune discrimination, favorisant ainsi la liberté fondamentale.

Le 9 décembre à la Cité de la paix, l'on a noté la présence de la reine Fabienne Fatou Diop, à la tête de sept trônes dans le nord du Sénégal. Elle a représenté à cette cérémonie la reine Empress Shebah Debra Amelia Sai Kasambu’Ra. Arrivée pour la première fois en République démocratique du Congo, elle a été élevée au rang de messagère internationale de la paix pour tous, et de servante de l’humanité du Culpac.

Empêchée mais représentée à la cérémonie, Fanny Kasalu Tshisekedi, initiatrice de la Fondation Kasalu et fille aînée du président de la République, Félix Tshisekedi, a pour sa part été promue servante universelle pour la paix par le Culpac. Retenue par d’autres obligations, la directrice du bureau conjoint de Nations unies à Kinshasa a été également représentée. Cela a été aussi le cas du coordonnateur du panel du chef de l’Etat à l’Union africaine, le Pr Alphonse Ntumba Luaba, qui a délégué un représentant à cette cérémonie du 73e anniversaire de la Déclaration des Droits de l’homme au Culpac.

 

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Le directeur général du Culpac, Daniel Santu, à droite, la Reine Fabienne Fatou Diop et la représentante de la directrice du bureau conjoint de l'ONU à Kinshasa

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