Justice : la FBCP s'inquiète de l’état de santé de Théophile Matondo

Lundi 27 Décembre 2021 - 16:00

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L’organisation non gouvernementale exhorte la Cour de cassation à accorder la liberté provisoire au directeur général par intérim du Bureau central de coordination (BCECO) pour lui permettre de suivre des soins appropriés.

La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) sollicite des hauts magistrats de la Cour de cassation d’accepter la requête en obtention de la mise en liberté provisoire du directeur général par intérim du BCECO, Théophile Matondo. Cette organisation de défense des droits de l’homme, qui suit de près l'affaire devant la justice congolaise, appuie son plaidoyer par l’état de santé précaire du détenu. « La FBCP demande aux hauts magistrats d’accepter la requête en obtention de la mise en liberté provisoire du directeur général par intérim de BCECO et lui accorder la liberté provisoire à cause de son état de santé qui demeure jusque-là précaire », a précisé cette organisation.

La FBCP fait, en effet, savoir que sa demande est conforme à la Déclaration universelle des droits de l’homme et du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ratifiés par la République démocratique du Congo. « La Cour a le devoir d’appliquer ces instruments juridiques internationaux étant donné qu’ils sont supérieurs à la Constitution et aux lois du pays », a-t-elle précisé.

Théophile Matondo, note-t-on, a été arrêté dans le cadre de l’affaire liée à l’électrification des installations du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. La justice lui reproche d’avoir détourné des fonds de la taxe sur la valeur ajoutée liée à ce projet.

Pour la FBCP et les avocats de la partie défenderesse, Théophile Matondo n’a jamais été, en tant que directeur du BCECO, lié à ces opérations qui se sont passées entre les entreprises appelées à travailler dans ce projet et le Trésor public. A en croire cette organisation de défense des droits de l’homme qui a déjà mené plusieurs actions pour obtenir l’acquittement de ce détenu, tous le cours du procès avait démontré noir sur blanc l’innocence du responsable du BCECO. Mais elle se dit surprise que le verdict prononcé ait condamné Théophile Matondo. L’organisation plaide, à ce niveau du dossier, pour la réparation de cette injustice, d’abord en accordant la liberté provisoire à ce détenu dont l’état de santé se détériore chaque jour pour lui permettre de se faire soigner, puis en le libérant carrément parce qu'il est innocent.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Théophile Matondo et des avocats à l'issue d'une audience à la Cour de cassation

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