Réinsertion sociale : le Cirev en quête de subvention

Jeudi 6 Janvier 2022 - 18:18

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Si le début d’année rime souvent avec de nouvelles résolutions, il est sans oublier que leurs réalisations impliquent de détenir des fonds pour les concrétiser. En cela, le directeur du Centre d’insertion et de réinsertion des enfants vulnérables (Cirev), Jean Prospère Moukolo, lance un cri de cœur à l’endroit des autorités congolaises, en vue de pouvoir améliorer les conditions de vie des vingt-et-un orphelins sous la tutelle dudit centre.

Depuis 2015, le Cirev fait face à de grandes difficultés financières devant lui permettre de mener à bien ses actions en faveur des enfants orphelins qu’il héberge. En effet, l’établissement accueille des orphelins en provenance de tous les départements du Congo, âgés de 6 à 18 ans, et s’assure de leur scolarisation dans différents centres de formation professionnels.

« Autrefois, nous recevions régulièrement de l’aide, mais depuis près de six ans celle-ci est devenue irrégulière voire inexistante. En cela, je lance cet appel d’aide financière auprès des organisations internationales, les associations caritatives au niveau national et international et même auprès de tierces personnes afin de réussir, au moins, à nourrir les enfants », a fait savoir Jean Prospère Moukolo, directeur de ce centre.  

Au regard des défis qui s’imposent au Cirev, son directeur sollicite un appui financier allant de trois à neuf millions de FCFA en vue de sortir le centre du gouffre et lui permettre de continuer à recevoir des enfants en vue de leur insertion et réinsertion professionnelle. « Créé en 2002, le Cirev avait été mis en place en vue de prendre en charge tous les orphelins de guerre. Il contribue à ce jour à leur autonomisation financière par la scolarisation et/ou la formation professionnelle », a précisé Jean Prospère Moukolo.

Notons que l’admission d’un jeune vulnérable au Cirev est conditionnée par une ordonnance délivrée par le juge des enfants. Avant d’intégrer le centre, une enquête sociale est menée afin de déterminer le degré de vulnérabilité du concerné.

Merveille Jessica Atipo et Chris Louzany

Légendes et crédits photo : 

Jean Prospère Moukolo/Adiac

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