Gouvernement : besoin des financements verts pour accélérer le suivi après la conférence climatique de Glasgow

Lundi 17 Janvier 2022 - 16:54

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La République démocratique du Congo ne saurait être « pays solution » sans offrir à ses habitants des solutions de portée significative sur tous les projets de nature à renforcer son leadership régional et international en matière environnementale.

Le constat résulte du trente-sixième conseil des ministres du gouvernement de la République qu’avait présidé le chef de l'Etat, le 14 janvier, par visioconférence. De ce fait, le garant de la nation a insisté sur la nécessité d’évaluer les retombées des réunions bilatérales organisées dans le cadre de la COP 26 et l’urgence de mutualiser les efforts de reforestation et d’évitement de la déforestation, ainsi que de les capitaliser sous forme de crédits carbone, dans le but d’accroître les ressources de financement pour la transformation rapide des économies rurales.

A en croire le compte-rendu fait par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement, le chef de l’Etat a souligné l’importance d’inciter la population, et surtout la jeunesse, à se lancer dans l’économie verte de manière à contribuer à une création d’emplois durables et ainsi générer des revenus.

Il a été retenu que le programme de développement à la base des 145 territoires devra contribuer à générer des ressources dans les économies rurales dont la plupart présentent des terres propices au développement de l’agriculture. La population rurale concernée doit appréhender le respect de l’environnement non comme un frein à l’économie, mais plutôt comme une véritable opportunité d’améliorer la qualité de vie dans son milieu naturel et de participer au business vert, dont elle doit être actrice de premier plan.

Le chef de l’État a chargé le Premier ministre et les ministres chargés de l’Environnement, de l’Entrepreneuriat, du Numérique, des Finances, de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire d’entreprendre une concertation rapide avec différents experts de toutes les institutions publiques et privées concernées, dans le but de dégager des pistes de convergence et proposer rapidement un dossier bancable de demande des financements à la Commission des forêts d’Afrique centrale et aux autres partenaires publics et privés au niveau bilatéral et multilatéral.

Alain Diasso

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