Meurtre d’un albinos au Burundi : Glody Mwimba exhorte les autorités du pays à sévir

« Un albinos n’est pas un animal pour être offert en holocauste. C’est un être humain, doté des droits comme tous les humains », a souligné Glody Mwimba. Pour lui, des sanctions doivent être infligées aux assassins du jeune homme pour  décourager les actes de ce genre.

En effet, le 29 janvier, Abdul, 4 ans, jouait avec ses amis dans la commune de Kanana, dans la périphérie du Bujumbura, au Burundi. Il avait été enlevé par trois hommes circulant dans un taxi. Selon la presse locale, ces derniers avaient conduit leur victime à l’intérieur du pays vers Cankuzo, une ville située à plus ou moins 230 Km de la capitale du pays. Citant l’association Albinos sans frontières/Burundi, cette presse a indiqué que les bourreaux s’étaient enfouis avec leur victime dans une brousse où ils l’ont cruellement tuée. « Ils ont ensuite coupé ses bras et jambes qu’ils ont désossés et se sont partager », est-il noté.

A en croire cette presse, l’événement macabre se serait passé sous l’œil distrait d’un petit gardien de bétail qui finira par donner l’alerte. « Surpris en flagrant délit, deux des trois criminels sont en état d’arrestation », a souligné la presse burundaise, qui a fait part de la stupeur qui a régné dans le coin à la suite de ce meurtre.

Quoique des efforts aient été déployés par des autorités du pays pour protéger les albinos, a-t-on apprris, ceux-ci continuent d’être considérés comme des animaux à abattre dans la jungle pour des besoins fétichistes.