Concertation politique d’Owando : le CAP ne prendra pas part aux assisesMercredi 16 Février 2022 - 15:52 Le Congrès africain pour le progrès (CAP) estime qu’à la place de la concertation, il aurait fallu un dialogue politique inclusif qui permettrait à tous d’aborder des sujets plus importants auxquels les Congolais attendent des réponses idoines, que de se fonder sur les élections législatives et locales. Le président de ce parti d’opposition, Jean Itadi, a donné sa position le 16 février à Brazzaville, lors d’une conférence de presse.
« Le présent immédiat et le futur du Congo passent incontestablement par un dialogue national inclusif, impliquant les filles et fils du Congo. Point n’est besoin de se cacher derrière des concertations politiques organisées juste pour conserver le pouvoir. Notre pays traverse une crise économique, financière, sociale, politique, électorale et sécuritaire gravissime. Pour ce faire, ce n’est pas la concertation politique d’Owando qui changera les choses, plutôt la mise en place d’un vrai cadre d’échanges, préparé unanimement par toutes les parties prenantes », a souligné Jean Itadi dans sa déclaration de treize pages. Ainsi, pour bien organiser ce dialogue inclusif, le CAP propose une démarche à suivre, qu’il juge démocratique et consensuelle au profit de tous les Congolais. Ce dialogue, selon lui, se tiendrait sur le thème « La renaissance du Congo dans la gestion de la chose publique ». Il a pour objectifs principaux, selon le CAP, entre autres, d’apaiser le climat politique qui prévaut actuellement dans le pays ; de mettre en œuvre des mesures urgentes de redressement économique afin de sortir le Congo du chaos actuel ; d’apporter des solutions immédiates à la situation « dramatique » de la population. Il s’agira surtout, a poursuivi le CAP, de renforcer la gouvernance politique et de lutter contre les antivaleurs qui gangrènent le pays en vue de promouvoir une économie de la connaissance, fondée sur le savoir. Le dialogue politique proposé par le CAP comptera 192 participants, repartis selon un quota déterminé consensuellement en amont, avec un ordre du jour dûment discuté et validé par toutes les parties prenantes. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Jean Itadi (au milieu) échangeant avec la presse/ Adiac Notification:Non |