Enseignement général : la mise en route des enseignants volontaires réclamée

Mercredi 16 Février 2022 - 16:16

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A l’issue de son assemblée générale tenue le 15 février à Brazzaville, l’Association libre des enseignants du Congo a demandé au gouvernement de mettre en route les volontaires, encore en attente, avant le troisième trimestre de l’année scolaire en cours afin de réduire le déficit du personnel enseignant.

L’appel lancé par l’Association libre des enseignants du Congo pour la mise en route des volontaires est né du constat selon lequel nombre d'entre eux sont encore à Brazzaville alors qu’ils devraient déjà être dans les localités où ils sont affectés pour réduire le déficit en personnel enseignant. L’association demande aux pouvoirs publics de faire en sorte que ces derniers soient mis en route avant le début du troisième trimestre. Cependant, les mettre en route sans moyens d’accompagnement est une équation difficile à équilibrer.  Les pouvoirs publics voudraient sans nul doute réunir les conditions avant de s’y engager.

D’autres demandes allongent la liste des réclamations de ladite association. « Reconnaissant les efforts consentis par le gouvernement dans la prise en compte des préoccupations des enseignants, nous, Association libre des enseignants du Congo, lui demandons de publier tous les textes d’intégration comptant pour la campagne 2020-2021 ; notifier et publier le quota de recrutement 2022 dans un délai raisonnable », a déclaré le secrétaire général de la structure, Jean Steve Nsumba, donnant lecture des conclusions de l’assemblée générale.

Pour cette association, le gouvernement doit prendre en compte les volontaires ayant plus de 45 ans d’âge. Le retard qu’ils ont accumulé pour être recrutés à la Fonction publique ne relève pas de leur responsabilité car ils ont fini leurs études il y a belle lurette, et le recrutement a tardé à venir.

À l’horizon 2022, le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation pourrait affecter la quasi-totalité des enseignants finalistes au chômage, soit environ 12 000, et résorber 90% du déficit en personnel enseignant actif, en attendant le recrutement progressif à la Fonction publique, expliquait le ministre de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, dans son exposé lors de la clôture de la session du Conseil national de l’enseignement en septembre dernier. Tout en demandant au gouvernement de mettre en route ceux qui attendent, l'association a exhorté ces derniers à faire preuve de patience.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les membres de l'Association libre des enseignants du Congo

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