Enseignement général : les partenaires disposés à accompagner le Pasec

Le responsable national du Pasec, Massembo Balou, a présenté les résultats de l’enquête du Pasec 2019 aux différents partenaires qui accompagnent le pays dans le secteur de l’éducation. L’enquête a essentiellement porté sur les performances de l’enseignement-apprentissage au primaire. Il en ressort que les élèves du CP2 sont performants en mathématiques et en français contrairement à ceux du CM2.

« En 2019, le niveau des élèves en classe de CP2, concernant la langue d’apprentissage, est de 63,3% conférant ainsi au Congo le troisième rang par rapport au niveau des pays africains. En mathématiques, la performance est chiffrée à 86,3%. Par contre, les élèves du CM2 ont atteint 71% en langue d’apprentissage et 33,4 % en mathématiques », a fait savoir Massembo Balou aux partenaires, les appelant à mettre la main à la pâte pour relever la pente. Dans une série de questions-réponses, la lanterne a été éclairée permettant aux uns et autres de voir à quel niveau ils peuvent intervenir.

La directrice de cabinet du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Régine Tchicaya-Oboa, a souligné que le but pour le Congo est d’atteindre le quatrième objectif de développement durable des Nations unies, qui consiste à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Du côté des partenaires, si la Banque mondiale se montre disposée à faire un plaidoyer pour mobiliser les fonds, le Programme alimentaire mondial compte élargir la politique des cantines scolaires, notamment dans les zones difficiles d’accès, a indiqué le chargé de programme de cette agence onusienne, Paulin Angioni. L’enquête du Pasec a, en effet, révélé que les élèves qui n’ont pas à manger ne sont pas motivés à apprendre. Les partenaires vont donc contribuer à la recherche des solutions idoines pour relever le niveau de l’éducation.