Disparition : les sportifs rendent un dernier hommage à Chantal OkombaJeudi 5 Mai 2022 - 17:00 Décédée le 14 avril dernier en France, l’ancienne Diable rouge de handball, Chantal Okomba, a reçu le 5 mai à Brazzaville les hommages de ses collègues et dirigeants de la fédération. Elle a été, par la suite, mise en terre au cimetière de Centre-ville.
Dans son mot de circonstance, Ayessa Ndinga Yengué a loué et apprécié les qualités de Chantal Okomba avant d’inviter l’assistance à prier pour le repos de son âme. « Chantal était une athlète et une femme forte de caractère. Le destin a voulu que nous lui rendons un hommage aujourd’hui. Courageuse, moqueuse, dynamique, ouverte et disciplinée, Chantal a beaucoup contribué au bien du handball congolais. Repose en paix », a-t-il signifié. A en croire l’oraison funèbre lue par Djibril Mouyoki, Chantal Okomba a tout donné pour le handball congolais. Née le 19 septembre 1979 à Brazzaville, « Ya Chan » a fait ses études primaires à l’école Gaston-Lenda et secondaires au CEG Mabiala-Manganga. En même temps, elle débute avec le handball à l’âge de 13 ans dans l’équipe de Blague à part. Sportive de sang, elle rejoint l’équipe d’Inter club dames en 2001 puis intègre aussitôt les Forces armées congolaises où elle a été affectée au bataillon des Sports. Du haut de ses 43 ans d’existence sur la terre des hommes, Chantal Okomba a consacré 28 ans au sport dont 8 à Inter Club dames. Dans sa carrière, elle a joué des centaines de matches et a reçu plusieurs récompenses sur le plan départemental, national et international. Il s’agit, entre autres, d’une Coupe d’Afrique de vainqueur de coupe, quatre fois vice-championne d’Afrique de vainqueur de coupe, deux fois vainqueur de la super Coupe d’Afrique, la Coupe du Congo, plusieurs championnats départementaux et nationaux. Elle a également roulé sa bosse, avec succès selon les témoins, dans l’équipe nationale dames où elle a participé à plusieurs compétitions dont les Jeux africains de Maputo. Sur la scène internationale, Chantal Okomba a presté à Colombelles, en France. Elle fut aussi meilleure buteuse, deux fois successivement, à Poitiers, toujours en France. La star congolaise a, par la suite, presté à Celles-sur-Belle, à Val de Boutonne, à Saint-Junien, à Clermont-Ferrand à Montlus avant de terminer à Blanzar. Partout où elle est passée, Chantal était une pièce maîtresse. Outre les témoignages, les matches d’exhibition ont mis aux prises les vieilles gloires du handball à la génération actuelle. Mariée récemment, Chantal Okomba a laissé une fille qui lance déjà ses premiers pas dans ce sport collectif.
Rude Ngoma Légendes et crédits photo :Les joueuses d'Otohô s'inclinant devant le corps sans vie de Chantal Okomba/Adiac Notification:Non |