Entrepreneuriat : quarante-cinq promoteurs de projets impulsés par le Figa à Ouesso

Mardi 14 Juin 2022 - 13:15

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Après deux mois de formation, les promoteurs de projets du chef-lieu du département de la Sangha disposent des plans d’affaires bancables et attendent les crédits avec la garantie du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa).

« Vous avez été formés à l’esprit d’entreprise, vous vous êtes appropriés vos projets et munis des plans d’affaires bancables, vous avez été initiés au processus de formalisation de vos activités. L’étape d’accès au financement est arrivée, je vous exhorte à plus de responsabilité », a indiqué la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo, lors de la sortie officielle de la première cohorte des promoteurs de projet de Ouesso impulsés le Figa, en partenariat avec les structures d’appui non financier, en présence de son collègue ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebome.

Les quarante-cinq dossiers des promoteurs de projets ont été retenus à l’issue des séances d’évaluation des plans d’affaires et de soutenances orales. Les secteurs d’activités concernés ne sont autres que l’agriculture, la pêche, l’élevage, la pisciculture, les métiers du bois, les technologies de l’information, l’agroalimentaire… « Il s’agit des activités à haute valeur ajoutée et à fort potentiel de création d’emplois », selon le directeur général du Figa, Armel Fridelin Mbouloukoue. Parmi ces promoteurs, a-t-il poursuivi, l’on note 40% de femmes, 50% d’entreprises en création et 50% en développement, toutes formalisées et en cours de formalisation. Le coût global des besoins de financement exprimés en investissement comme en fonds de roulement se chiffre à 475 227 000FCFA. Le Figa s’engage à apporter des garanties jusqu’à 80% en couverture de crédits.

A mi-parcours entre Brazzaville et Yaoundé, avec notamment la mise en service de la route Keita, Ouesso devient la terre des opportunités dans la sous-région d’Afrique centrale, a rappelé la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel. Selon elle, le contexte actuel marqué par l’ouverture des marchés, le libre-échange et la crise financière place l’entrepreneuriat au centre des problématiques de développement économique et social car pourvoyeur de richesses, créateur d’emplois et générateur de revenus nécessaires à la lutte contre la pauvreté. Dans ce contexte, le Figa se positionne non seulement comme un instrument d’inclusion économique et sociale mais aussi comme un des leviers de la politique de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage.

En rappel, la cohorte des promoteurs de projets du département de la Cuvette qui viennent de réussir leur incubation n’est pas la première du genre. Bien avant, il y a eu la première cohorte nationale constituée de quarante-six promoteurs pour Dolisie et Madingou, respectivement dans les départements du Niari et de la Bouenza. Puis dans le département de la Cuvette : quarante-cinq promoteurs de projets dont quinze à Oyo, quinze à Owando et autant à Makoua. A Brazzaville, ils étaient vingt-huit. Dans l’ensemble, les promoteurs de projets ont salué les efforts des pouvoirs publics visant à leur donner la possibilité de développer les petites et moyennes entreprises.

Selon la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, le gouvernement continuera à prendre des mesures nécessaires à l’éclosion des entreprises dans l’option de la diversification de l’économie pour un développement économique et social inclusif.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

1- La remise des attestations aux promoteurs de projets 2 - Les autorités et les promoteurs de projets

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