Entrepreneuriat : lancement d’une formation qualifiante par le Fojelco

 Tanguy Matondo Ndilou a indiqué, dans son allocution lors du lancement du séminaire, que cette formation a pour objectif d’inciter les jeunes congolais à l’entrepreneuriat. Les apprenants recevront les bases de la mise en place d’une unité de production florissante. « L’heure est venue d’agir, d’agir pour le développement », a-t-il dit.

Attirant l’attention des participants, le coordonnateur national du Fojelco a épinglé les deux raisons fondamentales qui découragent ses compatriotes à se lancer énergiquement dans l’entrepreneuriat : la peur de l’échec et les difficultés qui lui sont inhérentes. Ainsi, il a estimé que la formation dispensée lors de ce séminaire permettra aux apprenants de briser ce cycle infernal et de braver la peur de l’échec. Selon lui, à l’issue de cet apprentissage, les apprenants deviendront non pas les assistants du développement mais ses principaux acteurs. « Entreprendre c’est créer l’avenir, améliorer les conditions de vie et donc garantir l’existence : de soi, des siens, des parents voire des autres membres de la communauté », a-t-il signifié.

Après son mot de circonstance, s’en est suivie une séance de questions au cours de laquelle les membres de la coordination du Fojelco ont apporté des réponses aux préoccupations et inquiétudes de l’assistance. L’assemblée était composée aussi bien des jeunes que des adultes, des femmes que d’hommes, mères de famille que des célibataires et de bien d’autres catégories de personnes encore.

Parmi les questions débattues figurent, entre autres, le coût de la formation, le contenu des matières, l’identité des formateurs, le devenir des apprenants à la fin de l’apprentissage, sans oublier la possibilité de bénéficier d’un prêt ou de devenir membre actif du Fojelco. Répondant au public, Tanguy Matondo Ndilou a tenu à rassurer que la formation était entièrement gratuite avant d’ajouter qu’il est aussi possible non seulement d’intégrer le Fojelco, mais aussi de bénéficier d’un prêt après avoir rempli certaines conditions.

Terminant son propos, le coordonnateur national du Fojelco a encouragé les apprenants, dont le nombre s’est élevé à près d’une cinquantaine, à prendre au sérieux leur futur destin professionnel.