Parution : Averty D. Ndzoyi publie "Comment peut-on sortir de la pauvreté générationnelle ?"

Préfacé par le Dr Mamadou Sow, enseignant chercheur en histoire, archéologie, patrimoine à l’université Cheik-Anta-Diop de Dakar, avec l’avant-propos de la Canadienne Sylvie Gervais, coach professionnelle certifiée, formatrice et superviseure de futurs coaches au Canada, l'ouvrage est écrit pour permettre à tout jeune africain de délier les ficelles qui empêchent son évolution.

"Comment sortir de la pauvreté générationnelle ? " revisite des thématiques actuelles, notamment l'agriculture, l'éducation, la santé, l'infrastructure, la politique, la sécurité. Il est un appel pour un sursaut individuel et collectif afin de couper les liens qui freinent le développement. Il est encore un cri de guerre pour alerter les jeunes contre la résignation, la nonchalance, la passivité, l’accoutumance, la peur d’innovation. Ce livre décrit, avec une pertinence qui rappelle les plus grands théoriciens de l’économie libérale, la pauvreté générationnelle dans la société africaine, en général, et dans les communautés rurales de la République du Congo, en particulier. L’auteur y expose les acquis économico-culturels positifs tout en les améliorant par des vertus sociales et des valeurs d’éthique. Par ailleurs, Averty Ndzoyi décrit sans prendre de gants les tares qui bloquent le développement d’un peuple qui peuvent être environnementaux, culturels, individuels, collectifs. Pour résoudre l’énigme du développement, il sied, par conséquent, de traiter le problème à la base, dit-il.

Préfaçant ce livre, le Dr Mamadou Sow souligne que dans le combat contre la pauvreté, l’intelligence, le réseau de relation de qualité, la patience, la formation occupent une place de choix dans le processus d’affirmation en soi. C’est une stratégie pour rompre avec les discours de victimisation et entreprendre. Il est nécessaire d’éviter certains comportements à risques : gaspillage, tabagisme, toxicomanie, tâtonnement, culture de la violence, suffisance, orgueil. Dans le processus de sortie de la pauvreté, la communication positive, par opposition au bavardage, au verbiage, participe à l’enrichissement des compétences en toute responsabilité sans se lancer dans la provocation. Des leçons de bonne conduite sont passées en revue : assiduité, ponctualité, régularité, travail bien fait, responsabilité, respect des lois, explique-t-il.

Un livre qui replonge le lecteur dans les cultures locales

Pour le préfacier, ce livre replonge le lecteur dans les cultures locales fortement concurrencées par la mondialisation. C’est une œuvre très documentée qui puise ses sources dans la littérature historique, économique, civilisationnelle de l’Afrique et du Congo. Averty Ndzoyi puise dans son vécu, sa culture des théories et des références pour combattre les stéréotypes qui freinent le développement. En fin économiste, il s’appuie sur des idées novatrices sorties de l’école africaine. Dans la désobéissance, Averty Ndzoyi trouve des points positifs pour couper le pont avec les marginaux qui bloquent le processus de changement mental, précise le préfacier.

Quant aux motivations qui lui ont poussé à écrire ce chef-d’œuvre qui honore l’intelligence de la jeunesse africaine, Averty Ndzoyi répond : « Ce qui m’a motivé à écrire ce livre est le fait de travailler avec les autochtones. J’ai constaté qu’ils avaient des schémas mentaux dont ils pensaient, par exemple, que l’école n’était pas faite pour eux. Lorsque je participe à des différentes conférences où on parle des problèmes autochtones, la majorité de gens me dit toujours "Averty, tu devrais écrire un livre". C’est ça qui m’a motivé à l’écriture de ce livre ».

Averty Ndzoyi est à la base communicateur des entreprises, formé à l’Institut des hautes études de management et Institut supérieur de technologies industrielles en République du Congo. Fervent défenseur du leadership, servant formé à l’Université de la Virginie, aux Etats-Unis, Averty Ndzoyi est le fondateur de l'Espace Opoko, une organisation de la société civile congolaise qui soutient l’éducation de la population autochtone. Actuellement responsable de la communication de l’entreprise canadienne Qualité extérieure, il est également Mandela Fellow 2015, sélectionné pour participer au programme Yali du président Obama pour les jeunes leaders africains. Il est membre de l’Institut Mandela pour les études de développement.