![]() Tribunal de grande instance de la Gombe : la FBCP salue le travail abattu par le juge président BakengaMardi 21 Juin 2022 - 18:15 Le président de la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) et coordonnateur du collectif des ONG de défense des droits de l’homme en République démocratique du Congo, Emmanuel Adu Cole, a positivement évalué le travail abattu par le juge-président du Tribunal de grande instance (TGI) de Kinshasa/Gombe, Pierrot Bakenge.
Pour s’en convaincre, le président de la FBCP a cité certains exemples dont le dossier judiciaire opposant l’acteur politique et homme d’affaires congolais Gabriel Mokia à l’ancien gouverneur du Kasaï oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji. Il y a également le dossier de la veuve de feu le général Delphin Kahimbi, Brenda Nkoy Okoy, sa tante Mondo et consorts ainsi que plusieurs autres dossiers pour lesquels ce juge a corrigé des violations des droits de l’homme et des dénis de justice commis par certains autres magistrats au premier degré. « Comme cet avocat l’a dit : personne n’est parfait dans cette planète terre, mais le magistrat Pierrot Bakenge est parmi les magistrats sur qui le peuple congolais ainsi que d'autres personnes ayant choisi la RDC comme seconde patrie peuvent compter », a souligné Emmanuel Adu Cole. Un exemple à suivre Pour Emmanuel Cole, même si la justice congolaise est en panne à tous les niveaux, il y a quand même des exemples à encourager et à suivre. « Mais, ne nous fatiguons pas. Continuons à lutter pour l'amélioration des conditions de travail des magistrats pour leur permettre de ne dire que le droit, rien que le droit », a-t-il conseillé. Il a profité de cette tribune pour donner son point de vue sur la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). « Voilà ma contribution ou ma réaction sur l'intervention de cet avocat qui a tenu des propos désobligeants contre le magistrat Pierrot Bakenge alors que le pays, la RDC, doit s’appuyer sur ce genre de magistrats en vue de relever le niveau de la justice et construire un Etat de droit tel souhaité par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi », a souligné Emmanuel Cole. Pour la prochaine réunion du CSM prévue le 5 juillet, a-t-il conseillé, il faudrait que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo envisage de nommer beaucoup de jeunes magistrats âgés de moins de 60 ans dans les postes clés comme il avait fait pour Me Sylvain Lumu à la Cour constitutionnelle. Parce que les magistrats trop âgés accusent une lenteur et traînent beaucoup avec les dossiers judiciaires. Voilà une des raisons qui fait qu'il y ait trop de détenus préventifs que des condamnés. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : Emmanuel Adu Cole. Notification:Non |