Vie associative : l’Ujed appuie les activités informelles des filles mères et femmes enceintes

L’intervention de l’organisation non gouvernementale permettra à la gent féminine de corser ses activités lucratives et informelles. « Lors de l’arrivée d’un enfant dans le foyer, les parents peuvent prétendre à des aides financières pour bébé. Les femmes enceintes durant leur grossesse ont également des droits. En plus à l’accouchement les femmes ont des besoins : prise en charge des frais médicaux, bilan, autorisation d’absence pour examens médicaux, accompagnement et suivi », a indiqué Adeline Mouembé, une habitante de la commune de Kintélé.   

Selon la secrétaire générale de l’Ujed, Octavie Otaba, les fonds dont les filles mères et femmes enceintes vont bénéficier ne concernent pas seulement les activités de production agricole mais également la commercialisation de produits agricoles, notamment  les légumes, le manioc, le maïs et l'arachide ainsi que de produits de première nécessité qui représentent 50%, soit la moitié du taux global.

Pour les initiatives individuelles, l’activité doit dégager des bénéfices suffisants afin de couvrir au moins 50% des besoins du ménage, voire permettre de générer de l’épargne et de développer une activité agricole couvrant les besoins alimentaires en période creuse, en tant qu’activité de saison sèche.

Par contre, pour les activités de groupes, le taux d’abandon est moins élevé mais les bénéfices générés apparaissent insuffisants pour les membres vulnérables n’ayant pas d’autres sources de revenus. La volonté d’individualisation des groupes, soit en se répartissant le capital entre membres, soit en passant d’un fonctionnement de groupes, partage des coûts de production et des bénéfices, est grandiose.