Initiative : Mwasi s’engage dans le plaidoyer en faveur de l’accélération du développement du continent africain

Vendredi 30 Septembre 2022 - 13:06

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Créée officiellement en septembre 2021 à Rome, en Italie, Mwasi, la plateforme des organisations de la société civile  de défense des droits de la femme, a entrepris du 1er au 10 septembre, en Italie, un plaidoyer en faveur des pôles d’excellence d’Afrique (produits économiques, culturels et touristiques) mais aussi en faveur de l’intégration, l’inclusion, la non-violence à l’égard de la femme pour un monde futur meilleur.

Des messages portés par trois grands événements qui se sont déroulés en Italie : le congrès mondial des femmes leaders (WWTS) à Brindisiv, marqué par la signature des accords de partenariat entre les organisations de la société civile; des rencontres au Vatican entre le Dr Babin Liliane, présidente de Mwasi, avec des ecclésiastiques de l’Eglise catholique. Ces rencontres ponctuées  par une série d’entretiens très brefs et jugés fructueux par la présidente de Mwasi, se sont déroulées au  Vatican. Dr Liliane Babin répondait à l’invitation de  la fondation  Nkemkia du Pr Martin Nkafou à la cérémonie de présentation de vingt nouveaux cardinaux nommés récemment par le pape François. La présidente de Mwasi se dit très honorée pour avoir été entendue et comprise par les évêques et les cardinaux.

A travers le festival d’Afrique à Rome, troisième activité majeure du plaidoyer, l’objectif principal était d’amener la population italienne à avoir un autre regard sur l’Afrique, autrement dit sortir en eux des images souvent d’Epinal des télévisions occidentales avides des méchancetés et fermant les cameras devant des performances africaines. « Il s’agissait, à travers le festival d’Afrique, de montrer les potentialités économiques, culturelles et touristiques de ce continent », a déclaré un membre de l’organisation.

Dans la foulée, ce festival a pu dérouler un concours Miss Afrique remporté par une Capverdienne. L’exposition qui marquait aussi ce festival a montré les potentialités économiques et culturelles de l’Afrique. « Elle a tenté de dire aux Italiens que  la connaissance ne doit pas s’arrêter aux côtes italiennes qui s’étendent sur 7 600 km, dont 3 766 km pour la Sardaigne, la Sicile et l’île d’Elbe ; la côte de la mer Adriatique, sablonneuse, aux eaux peu profondes ou sous l’angle de la culture les œuvres des artistes Florentin Giotto, Cimabue, Duccio di Buoninsegna, Simone Martini, etc ».

A la vérité, le principal message aura été très philosophique, une invite : chers Européens, prenez aussi d’autres directions touristiques, d’autres directions de lecture : l’Afrique  présente un panorama de vues attractives, ce continent peut donner l’illusion d’un amas de catastrophes, mais comme tout continent, il y a des hauts et des bas, mais en Afrique, le bas semble cacher la magnificence à cause des préjugés des caméras occidentales. Ainsi, au mot Afrique s’éveillent des images catastrophiques (guerres, famines, pauvreté, etc). Et pourtant, l’Afrique ne se résume pas à ces faits.  L’Afrique c’est aussi le soleil, les pluies, les grands fleuves, la cuisine, la musique, des danses (rumba et les danses traditionnelles), des sites touristiques, des parcs zoologiques, des grands écrivains, de jolies femmes ...

Ces images qui sont bien réelles sont éteintes par les caméras occidentales ou en tout cas négligées par un voyageur pressé de parcourir à fil de piste ou à vol d’oiseau une terrible monotonie. Mais l’Afrique pour qui veut l’observer se fragmente en une infinité de facettes diverses, au point de former, comme l’a remarqué un savant, « une mosaïque de paysages très variés ».

L’Italie choisie comme le point de départ de toutes les manifestations de plaidoyer programmées et tenues par Mwasi, au cours de ces deux premières semaines du mois de septembre, abrite aussi le siège de la plateforme qui regroupe des organisations non gouvernementales de plusieurs pays africains, européens et sud américains. Après cette phase inaugurale, Mwasi se prépare à d’autres activités programmées dans le cadre de l’accélération de la reprise en main du développement du continent africain martyrisé et de la lutte contre les discriminations de la femme et la faible visibilité des pôles d’excellence.

Mwasi  demeure ouverte aux organisations de la société civile ayant pour leitmotiv le bien être de la femme. Il sied de noter qu’à Brazzaville, l’organisation  Urgences d’Afrique fait partie de Mwasi et exécute le programme de la plateforme.

Les organisateurs de ce plaidoyer, et la présidente de Mwasi, le Dr Babin Liliane, médecin urgentiste, réanimatrice dans un hôpital italien, se disent satisfaits et espèrent qu’il y aura davantage de sensibilisation et de mobilisation, notamment pour les échéances prochaines parmi lesquelles  la foire de Libreville et l’exposition universelle à Rome, deux rencontres prévues l’année prochaine.

Gastrone Banimba

Légendes et crédits photo : 

Dr Liliane Babin à gauche

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