Université Marien-Ngouabi : les vacataires réclament quatre ans d’arriérésLundi 17 Octobre 2022 - 14:28 Les enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi ont commencé une série de sit-in à la présidence de cet établissement, la matinée du 17 octobre, pour réclamer les arriérés des heures de vacation impayées depuis 2018.
Les quatre ans d’arriérés des heures de vacation ne constituent pas l’unique revendication des enseignants vacataires. Ils ont, par ailleurs, exprimé leur ras-le-bol quant au recrutement qui ne se fait pas de manière juste. Certains d’entre eux ont déjà totalisé quinze ans de vacation sans être recrutés comme enseignants permanents, a fait savoir Julien Loemba. Néanmoins, les enseignants vacataires qui manifestent ne sont pas fermés au dialogue. Le jour même du lancement des sit-in, une réunion était prévue entre eux et les services de la Primature. « Sans dialogue, il n’est pas possible de trouver des solutions à nos problèmes. Nous sommes donc ouverts au dialogue », a fait savoir le président du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi, qui a, en outre, souligné que les concerts de casseroles qui rythment les sit-in à la présidence de cette université ne prendront fin que lorsqu’ils auront gain de cause. Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Manifestation des enseignants vacataires Notification:Non |


« Cela fait quatre ans que les heures de vacation ne sont pas payées. Il s’agit des années académiques 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 ; 2021-2022. Après échanges avec les autorités compétentes, qui sont restées insensibles à nos révendications, nous n’avons pas trouvé gain de cause. Nous avons ainsi amorcé les sit-in pour nous faire entendre », s’est indigné le président du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi, Julien Loemba, décrivant une situation difficile à vivre avec des charges sociales et d’autres responsabilités.
Aussi, le Collectif déplore la non prise en compte des années impayées 2018-2019, 2019-2020 dans les conclusions du Conseil technique de l’université tenu le 6 octobre dernier.







