Maladies oculaires : la communauté congolaise invitée au dépistageVendredi 21 Octobre 2022 - 11:00 Le collectif Liloba, un mouvement transhandicap qui lutte contre les violences faites à la femme vivant avec handicap, a invité le 20 octobre à Brazzaville, la communauté congolaise à se faire dépister des pathologies conduisant à la cécité, lors de la campagne de sensibilisation organisée sur le thème « Le monde appartient aux hommes, mais je suis une femme, le monde appartient aux valides, mais je suis handicapée le temps presse accélérons la marche ».
L’animatrice principale du collectif Liloba, Gustavine Louzolo, a expliqué dans son allocution l’importance du dépistage qui demeure le seul moyen efficace pour lutter contre la cécité. Selon elle, les ophtalmologues ont démontré que toutes les maladies oculaires sont curables. Le manque d’information rend vulnérable la population devant ces pathologies qui sont irréversibles durant le parcours de vie sur terre. « J’étais comme toi et toi tu peux devenir comme moi. Mais attention, on peut basculer de l’état de normalité à l’état d’anormalité. Serait-il un slogan d’atteindre ce but zéro handicapé visuel en 2030 ? C’est une parfaite fraternité que nous pourrions réussir d’éradiquer la cécité », a-t-elle indiqué. Le coordonnateur du collectif Liloba, Emmanuel Batchi, a de son côté évoqué la souffrance endurée un fois que l'on est atteint de ces cinq pathologies : le cataracte, le glaucome, la rétino-pathidiabétique, l’onchocercose et le trachome qui conduisent à la cécité. Par ailleurs, il a déploré les difficultés d’approvisionnement et le coût élevé des produits pour les personnes déficientes visuelles. Notons que la célébration de la Journée internationale de la canne blanche a été marquée par des témoignages des déficients visuels, la remise des fournitures scolaires aux enfants handicapés de toutes catégories : les handicapés moteurs, les albinos, les sourds et malentendants, les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale et les aveugles. Le don a été composé de cahiers, stylos, papiers bulls pour les non-voyants, crayons, taille-crayons et bien d’autres, pour rehausser le niveau éducatif des élèves handicapés et leur redonner confiance. De même, dix femmes en formation dans le domaine du commerce ont reçu des kits spéciaux. Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :La sensibilisation sur les maladies de la vue / Adiac Notification:Non |