Hôpital général Elbo : la Fondation SNPC améliore les capacités d’hémodialyse

Le don de la Fondation SNPC est constitué de 3500 kits d’intrants d’hémodialyse, soit trente-cinq tonnes afin de couvrir une année de traitement pour les patients qui souffrent des maladies de reins : insuffisance rénale aigüe ou chronique, syndrome néphrotique, protéinurie... « Notre responsabilité sociétale nous oblige de contribuer à l’amélioration du système de santé du pays, en aidant les hôpitaux à améliorer l’offre de soins pour le bien-être de la population », a déclaré le secrétaire général de la Fondation SNPC, Marie-Joseph Letembet, après la remise des kits, le 26 novembre à Oyo, dans le département de la Cuvette, où est implantée la structure hospitalière bénéficiaire du don. 

Selon le directeur général par intérim de l’hôpital général Elbo, William Gildas Ngoma, ce don vient à point nommé pour soulager la file active des hémodialysés. « La prise en charge des malades souffrant de l’insuffisance rénale est coûteuse et la rupture des consommables diminue le risque de survie. A travers ce don de la Fondation SNPC, nous allons apporter un soulagement à la fois moral, social et financier aux malades », a-t-il signifié, remerciant la délégation de la Fondation SNPC.

En dehors des kits d’hémodialyse apportés à cet hôpital, il y a eu également la remise officielle des forages construits par cette fondation  avec des débits de 18m³ par heure pour le premier et 12 m³ pour le deuxième. Le troisième a juste été réhabilité. Selon les explications de Marie-Joseph Letembet, le deuxième forage sert exclusivement à l’unité d’hémodialyse qui a, par ailleurs, bénéficié des équipements visant à améliorer le confort des malades qui viennent du Congo et d’ailleurs.

Le président du Conseil municipal, maire d’Oyo, Gaston Yoka, qui a réceptionné les kits d’hémodialyse, a demandé au personnel de santé d’en faire bon usage au profit des malades. « Ces intrants destinés aux malades ne doivent pas prendre des voies détournées », a-t-il averti.

En rappel, dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la SNPC n’est pas à son premier geste sur les questions de santé. Le 22 juillet dernier, elle avait mis à la disposition de ce centre hospitalier des médicaments et deux ambulances pour le transfert des malades venant d’ailleurs, ainsi que ceux qui devraient être transférés d’Oyo vers le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville pour compléter l’offre de soins.