Est de la RDC : les zones tampons seraient un prélude à la balkanisation du pays

Par la voix de leur coordonnatrice, Nicole Kavira, les Indignés en appellent aux autorités congolaises pour libérer le pays de ses ennemis. Ils disent s’attendre à une déclaration de guerre contre les agresseurs avec qui il faut, au préalable, couper les relations diplomatiques et annihiler tous les traités signés avec eux. « Voilà une manière de continuer à nous gérer et de nous empêcher même de nous libérer de nos ennemis, de nous libérer même de tous ces mouvements rebelles et terroristes qui œuvrent et qui ont élu leur siège dans l’est de notre pays. Depuis que les dialogues ont commencé, nous vivons dans un cercle vicieux d’une multitude de dialogue qui ne chûtent que par le fait que le Congo continue à  s’agenouiller... », a indiqué Nicole Kavira.

Elle a poursuivi: « Aujourd’hui, on parle de ce mini-sommet qui vient de chuter par des résolutions, notamment de la création d’une zone-tampon. Nous nous demandons quand est-ce que toutes ces forces qui constituent la surmilitarisation de l’Est du pays vont effectivement lancer des offensives contre les ennemis. Comment se fait-il que nous sommes appelés à négocier avec cet ennemi dans ce sommet et que ce dernier négocie non pas à genoux mais toujours debout ? Toutes ces forces qui sont venues et qui continuent à nous laisser dans cette même situation et laissent même s’empirer la situation ne sont pas là pour nous aider ».

C’est pourquoi, « nous demandons à nos autorités de ne compter que sur notre propre armée car, toutes les armées étrangères qui viennent en RDC ne sont pas pour nous aider », a estimé la coordonnatrice du Mouvement des indignés.

En conclusion, les Indignés disent attendre des autorités congolaises et du pays de se lever pour combattre toutes ces forces négatives, dont le mouvement terroriste M23, qui écument l’Est du pays et qui font des morts chaque jour depuis plus de vingt ans. « Trop de rencontres inutiles, trop de négociations hypocrites, une surmilitarisation de façade, trop de guerres et des tueries. Les autorités congolaises sont appelées à décréter l’état de guerre et la mobilisation générale de toutes les couches de la population congolaise pour s’approprier les mécanismes de sécurisation populaire contre les ennemis. Les bourreaux rwandais et ougandais sont connus, le temps n’est plus aux tergiversations », a souligné ce mouvement citoyen qui ne salue guère les recommandations de cette rencontre autour du président angolais, Zoao Lorenço.