Interview. Mavi Diabankana :« Je souhaite que mon livre traverse le temps »

Samedi 27 Mai 2023 - 13:18

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Mavi Diabankana, écrivain congolais, a représenté son pays à N'Djamena comme invité spécial de l'Institut français du Tchad (IFT). Dans cet entretien, il nous dévoile l'objet de ce rendez-vous et ses impressions.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Mavie Diabankana, à quelle occasion vous-vous êtes retrouvé à N'Djamena?

Mavi Diabankana (M.D.): Bonjour. Je tiens, avant tout propos, à remercier l'institut français du Tchad qui a assuré ma mobilité et mon hébergement dans la ville de N'Djamena. En effet, je me suis retrouvé à N'Djamena pour participer au projet la Griotik, du 22 au 26 mai. C'est un projet itinérant regroupant artistes slameurs et écrivains. Il vise à conscientiser, à former  les peuples d'Afrique au moyen de la poésie urbaine et des échanges nourris des réflexions critiques qui prennent corps dans l'analyse des faits saillants de la société, en vue d'en éradiquer le mal et offrir une possibilité de changement de paradigme dans tous les sens du terme.

L.D.B.C.: Comment vous-vous y êtes pris ?

M.D.: Je dois dire que cette édition, la première, a connu la participation de Fadif Medjo (Cameroun), La voix de L'orphelin (Gabon) et King Farrah (Tchad) pour la partie slam. Ils y ont livré des prestations slam à la Maison du quartier de Chagoua. Moi, je m'y suis pris comme auteur et j'ai présenté mon livre Refaire l'image, le 24 mai, au Centre culturel Talino Manu, sous la coordination de l'IFT devant plusieurs amoureux du livre venus de tous les coins de la ville tchadienne.

L.D.B.C. : Comment s'est fait le choix de Mavi Diabankana pour cette partie consacrée à la littérature ?

M.D. : Quand j'étais à Yaoundé au Cameroun, à l'occasion du Festival international Les fous du livre (Festifous), au musée national en décembre 2022, il m'avait été donné d'exposer sur le livre Refaire l'image publié aux éditions kemet en 2021. Mon intervention aurait retenu l'attention de plusieurs dont les Tchadiens présents, qui avaient voulu me voir en face des leurs. Et, avec le Concours de L'IFT, c'est chose faite.

L.D.B.C. : Qu'espérez-vous donc de ce livre après cette étape ?

M.D. : Je souhaite que ce livre marque les esprits, traverse le temps, mais surtout qu'il insuffle une nouvelle dynamique.

Propos recueillis par Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Mavi Diabankana/DR

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