Santé: définition des actions prioritaires pour 2024

Mercredi 20 Décembre 2023 - 12:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les acteurs du sous-secteur de la santé publique ont, pendant cinq jours, du 15 au 20 décembre à Dolisie dans le Niari, procédé à l’évaluation des activités menées en 2023 et à la projection des actions prioritaires inscrites dans le programme de l’année prochaine.

Les retrouvailles de Dolisie, a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, avaient pour but de mesurer, de comparer, d’analyser et de prendre des décisions qui s’imposent pour l’amélioration du niveau de santé de la population.  Pour la formulation des priorités 2024, a-t-il ajouté, il faudra tenir compte du budget-programme, des orientations stratégiques mondiales sur la santé, du Programme national pour le développement (2022-2026) et des grandes lignes de la programmation 2022-2026.

Il s’agit, a-t-il renchéri, de mettre en œuvre des actions qui doivent avoir un impact réel sur: l’accès des populations aux soins et services de santé de qualité ; la mortalité maternelle et infantile ; l’incidence du paludisme (surtout chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes) ; la propagation du VIH, la tuberculose, des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées chez les adolescentes et les jeunes) ; les maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle et leurs complications ; la lutte contre les antivaleurs et la mise en norme des formations sanitaires identifiées dans le cadre de la mise en œuvre de la caisse d’assurance maladie universelle.

Par ailleurs, a affirmé le ministre, le plan national de développement sanitaire en cours de validation et dont la mise en œuvre démarre en 2024 devra mettre un accent particulier sur la promotion de la santé, la prévention des maladies et autres situations préjudiciables à la santé.

« Mieux prévenir que guérir, c’est-à-dire mieux vaut autonomiser les populations pour accélérer l’amélioration de leur niveau de santé, sans oublier évidemment les autres composantes de soins de santé primaires et les soins et services qui les complètent », a-t-il conclu.      

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la revue d'évaluation

Notification: 

Non