Vol présumé d’un bébé à l’hôpital de Talangaï : le directeur donne sa version des faits

Mardi 23 Avril 2024 - 18:30

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A la suite d'une folle rumeur qui a abondé les réseaux sociaux, il y a quelques jours, au sujet de la vente supposée d’un bébé au service de néonatologie, le directeur de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï, Roger Oyéré, s’est exprimé le 23 avril sur la question, en vue de donner aux Congolais la vraie version des faits.

Le directeur de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï s’exprimait à l’ouverture de l’atelier sur les bonnes pratiques organisationnelles en matière de chirurgie. Selon lui, la rumeur qui a couru sur les réseaux sociaux sur le vol et/ou la vente d’un bébé admis au service de néonatologie n’est qu’une simple intox.

Roger Oyéré précise qu’il s’agissait plutôt d’un problème de confusion d’identité entre deux familles qui avaient chacune un bébé admis au service de néonatologie, dont les noms étaient quelque peu similaires.  « Il n’y a pas de situation de vente ou de vol de bébé ici à l’hôpital de Talangaï. Il s’agissait plutôt d’un problème de confusion des noms qui étaient similaires entre deux familles. Lorsque nous avions appelé une famille pour des besoins de prise en charge, une autre s’est présentée, il y a eu confusion.  Le service habilité a recadré l’affaire avant que les choses ne rentrent dans l’ordre. Il n’y avait pas donc de vente d’un bébé. D’ailleurs nous hébergeons ici des enfants abandonnés qui attendent le processus d’adoption par les services habilités », a-t-il souligné.

Il a profité de l'occasion pour rappeler à tous que l’établissement sanitaire dont il a la charge de gérer fait partie des grands hôpitaux de Brazzaville, avec un taux de fréquentation qui avoisine 34 000 patients l’année, pour une moyenne mensuelle de 6000 patients en hospitalisation. Au service de néonatologie, a-t-il renchéri, le taux d’admission quotidienne est de 40 bébés, sans compter les bébés abandonnés. Malgré tout, le service incriminé n’a jamais déploré de tels cas.

Doter l’hôpital d’une réglementation en matière de chirurgie

Au cours de l'atelier qui a regroupé les chefs de services administratifs et cliniques, les participants vont deux jours durant plancher sur les bonnes pratiques organisationnelles en matière de chirurgie. Ils vont, entre autres, actualiser les outils existants en chirurgie ; concevoir la fiche de liaison service d’anesthésie et bloc opératoire ; concevoir la fiche de consentement du patient à l’intervention.

Ces derniers vont aussi élaborer le document de sécurité du patient au bloc opératoire ; définir les procédures d’inscription du patient au programme opératoire ; déterminer les documents administratifs à remettre au patient mais aussi de mettre en place les outils d’évaluation de la satisfaction du malade.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Roger Oyéré, le directeur général de l'hôpital de référence de Talangaï/adiac

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