Ville de Kinshasa : suspension des activités liées à la fourrière et au contrôle technique des véhicules

Dans un communiqué officiel signé le 2 mai par son directeur général Joseph Kasinzi, la RFCK a annoncé la suspension, jusqu’à nouvel ordre, des activités de fourrière et de contrôle technique des véhicules dans la capitale congolaise : «Il est porté à la connaissance de l’ensemble de la population kinoise, personnes morales et physiques que toute activité liée à la fourrière et au contrôle technique des véhicules  est suspendue jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa ».

 Cette régie indique, par ailleurs, qu’aucun opérateur ne peut exercer dans ce secteur sans son autorisation ou son agrément, selon l’arrêté de l’autorité urbaine pris le 20 mars, relatif à ce secteur précis. Dans cette optique de régulariser les choses, elle en appelle à tous les partenaires de la ville œuvrant dans ce secteur d’entrer en contact avec ses services.

Il est, en effet, rappelé que la ville de Kinshasa avait signé des contrats avec des privés en vue de la récupération des véhicules stationnés sur la voie publique ainsi que les épaves et autres véhicules abandonnés sur ces mêmes lieux. Selon ces engagements, les privés ont mis à disposition leurs véhicules porte-tout appelés communément « kikalungu », que les policiers utilisaient pour embarquer les véhicules stationnés ou abandonnés sur les différentes artères de la capitale.

Les véhicules embarqués étaient conduits au Camp Lufungula, dans la commune de Lingwala, où se situe le quartier général de cette brigade, obligeant les propriétaires à s’acquitter des fortes amendes pour les récupérer. Mais, sur le plan pratique, il y a eu beaucoup de plaintes liées aux bévues commises par les différentes équipes envoyées sur le terrain à travers la capitale congolaise, étant donné que ces policiers prenaient même les véhicules qui venaient de tomber en panne et dont les conducteurs cherchaient les moyens pour les évacuer de la voie publique ou ceux dont les conducteurs étaient sur place, cherchant à résoudre un problème dans les parages. C’est donc également pour socialiser ce service et humaniser ses actions que les nouvelles autorités à la tête de cette régie veulent donner une ligne de conduite nouvelle aux acteurs de ce secteur.