Fête des travailleurs : Serge Pépin Bani souligne l’importance d’un syndicat dans une entreprise

Mardi 6 Mai 2025 - 16:01

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Abordé par la presse à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des travailleurs le 1er mai, le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), section Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Serge Pépin Bani, a demandé aux travailleurs de comprendre le sens et l’origine de cette fête, tout en soulignant l’importance du syndicat.

Placée cette année sur le thème « Œuvrer pour la paix et la stabilité afin de favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale », la fête du 1er mai célèbre les acquis engrangés de haute lutte par les travailleurs au fil des années depuis 1886. Selon Serge Pépin Bani, cette journée est née des luttes syndicales à une époque où le capitalisme voulait opposer en quelque sorte une forme de dictat aux travailleurs. Selon lui, les syndicats ont mené à l’époque la guerre au capitalisme pour y arriver. « C’est une journée de lutte des syndicats en 1886 où près de 350 000 salariés américains faisaient la grève pour y réclamer et certains d’entre eux ont trouvé la mort. Je demande aux travailleurs de comprendre le sens et l’origine de cette fête du 1er mai. Elle est le vœu de nos anciens qui nous ont légué un héritage noble que nous devons nous battre pour améliorer cette image. Il faut qu’on s’intéresse au syndicat parce qu’il est comme le contrepoids de l’administration », a-t-il rappelé.

Selon lui, un pays ou une société sans syndicats est exposé aux risques des remous sociaux dans la mesure où l’employeur peut prendre des décisions tout seul dans l’entreprise. D’où l’importance des travailleurs tant du secteur public que du secteur privé de s’intéresser au syndicalisme pour mener le contrepoids dans l’administration. Parlant de la CNSS où il évolue, Serge Pépin Bani s’est félicité de l’esprit d’ouverture qui a toujours caractérisé son directeur général, Evariste Ondongo, lorsque les syndicalistes toquent à sa porte. « Au niveau de notre structure, nous pouvons jeter des fleurs au directeur général parce qu’il est de base administrateur du travail et en même temps syndicaliste. A chaque fois que nous nous retrouvons dans les grandes réunions avec lui, pour demander les avantages des travailleurs, ses portes sont toujours ouvertes. Nous lui demandons de continuer à faire son travail et les syndicalistes sont-là dans le cadre du contrepoids, nous allons le soutenir », a conclu le secrétaire général de la CSTC, section CNSS.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Serge Pépin Bani échangeant avec la presse/DR

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