Vie associative : près de 1300 associations vont adhérer à la GAE

Le coordonnateur général de GAE, Digne Elvis Tsalissan Okombi, qui a donné cette information à la presse, a précisé que le premier jour sera consacré aux associations de jeunesse et le second aux organisations des femmes qui viendront adhérer à cette initiative. « Après avoir visité les comités de soutien qui se créent un peu partout dans le pays, nous allons répondre, du 12 au 13 mai, à une sollicitation. Au stade actuel, nous avons près de 1300 associations qui, depuis le début, ont manifesté leur intérêt de pouvoir accompagner l’initiative GAE et le Patriarche », a-t-il annoncé.

Selon lui, l’idée à court terme avec les adhésions groupées est la mise en place des comités de soutien. Il s’agit des cellules mobiles de vingt à vingt-cinq personnes dans les quartiers, les rues. Cette initiative vise deux objectifs dont celui consistant à faire la sensibilisation de proximité dans un pays où règnent des phénomènes tels que les « bébés noirs ». « Les comités de soutien dans chaque quartier, chaque bloc, chaque zone peuvent servir de structures de sensibilisation pour lutter contre les phénomènes comme le grand banditisme », a expliqué Digne Elvis Tsalissan Okombi.

Quant au deuxièmement objectif, il s’inscrit dans la perspective de révision des listes électorales en vue de l’élection présidentielle de 2026. Ainsi, les comités de soutien permettront à la GAE d’avoir la possibilité de vérifier que tous les jeunes en âge de voter sont bel et bien inscrits sur les listes électorales afin qu’ils puissent avoir une carte nationale d’identité, donc réunir les critères qui feront d’eux des électeurs. « Cela nous donnera également la possibilité de suivre un certain nombre de populations au niveau des quartiers, de zones, de blocs. C’est une ambition qui nous permettra d’avoir une approche de proximité ; suivre aussi l’évolution des jeunes ayant reçu les financements », a-t-il précisé.

Après Brazzaville, la GAE va se rendre dans le département de la Lékoumou avant la fin du mois de mai. Le mois de juin marquera la fin de la formation de près de 300 jeunes. La GAE financera, en effet, les meilleurs projets de ces jeunes formés après leur période d’incubation. « Pour nous, ce sera le troisième test. Ces jeunes vont bénéficier d’un financement de la GAE, ils seront accompagnés par les cabinets d’experts comptables, parce qu’il y a un dispositif administratif que nous sommes en train de mettre en place pour que dans deux ou trois ans, nous pouvons avoir des vrais champions. Nous serons sur le terrain en train d’accompagner les jeunes, assister les populations de façon que nous puissions réellement créer de la richesse », a poursuivi le coordonnateur général, précisant que la suite du programme prévoit des descentes dans les départements de la Sangha et de la Cuvette-Ouest.