Transport : les taximen à l’aéroport de Pointe-Noire abusent des passagersVendredi 16 Mai 2025 - 22:18 Les taximen à la sortie de l’aéroport Antonio-Agostinho-Neto de Pointe-Noire font payer à leurs clients des prix de course qui varient de 2500 à 15 000 FCFA et cela sous l’œil impuissant des services de régulation de la circulation. Des lamentations et des grincements des dents sont devenus le vécu quotidien des passagers débarquant à Pointe-Noire à cause de l'anarchie des prix de course de taxi au niveau de l’aéroport. Il y a une escroquerie et/ou un rançonnement qui ne dit pas son nom, orchestré par des taximen véreux. Des disputes violentes entre passagers et taximen sont constatées chaque jour. Ces taximen foulent au pied les prix de la course fixés de commun accord par les pouvoirs publics et leurs syndicalistes. Chose curieuse, ils sont organisés en une pseudo-association qui n’est connue ni des autorités ni des services du ministère de l'Intérieur. Et tout autre taximan qui n’est pas membre de cette association n’a pas le droit de prendre un client à la sortie de l’aéroport de Pointe-Noire. Un taximan n’appartenant pas à l’association qui oserait transporter un client pris à l'aéroport sera empêché de sortir de cet espace qui leur est réservé par on ne sait qui. Selon eux, ils déversent chaque jour la somme de 500 FCFA de droits pour garer à cet espace qui s’est transformé en leur périmètre inviolable. Il y a là une anarchie qui ne dit pas son nom, orchestrée par des taximen garés l'aéroport à longueur des journées pour attendre des passagers en provenance d’autres villes. Pour tous ceux qui connaissent la distance qui sépare l’aéroport de Pointe-Noire de l’avenue Pemba à l’OCH, il est quand inconcevable qu’un taximan, soi-disant membre de ladite association fictive des taximen de l’aéroport, puisse demander à son client la somme de 2 500 FCFA. Dans le même ordre d’idées, un autre taximan prenant un client qui va au centre-ville de Pointe-Noire vers l’hôtel Elaïs lui demande la somme de 5000 FCFA. « On est où là ? », se demandait ce client qui a eu une vive discussion avec ce taximan. Nombreux sont des Ponténégrins en provenance de Brazzaville ou d’autres villes du pays qui se posent ces trois questions, notamment : « Pourquoi ces taximen agissent ainsi sans être inquiétés ? », « Pourquoi ces taximen continuent de fouler au pied des prix fixés par les pouvoirs publics en commun accord avec leurs syndicalistes ? », et enfin, « Pourquoi les agents de la régulation n’arrêtent pas ces agissements connus de tous ? ».
Faustin Akono Notification:Non |