Gestion de la RN1 : une délégation de la RDC en visite d’immersion dans la concessionMardi 20 Mai 2025 - 15:30 Le modèle de concession de la Route nationale (RN1), reliant Brazzaville à Pointe-Noire, inspire les pays de la sous-région en matière de planification, de financement et de maintenance des infrastructures routières. Dans le cadre d'un partage d’expériences, des cadres de l’Agence des grands travaux de la République démocratique du Congo (RDC) ont effectué, les 16 et 17 mai, une visite d'immersion sur la RN1, gérée par la société concessionnaire La Congolaise des routes (LCR).
La visite de terrain a, en effet, permis aux dix membres de la délégation de la RDC d’appréhender le modèle de concession en place et d’observer les opérations sur le terrain. Après une réunion de travail avec l’équipe LCR la veille, la délégation a parcouru environ 250 km le long de la RN1, visitant les gares de péage et de pesage de Lifoula, Yié, Ngamandzambala et Kieni. Comme le reste de l’équipe, la cheffe de la Division de gestion des cellules chargées du suivi et du contrôle des recettes des concessions (DGCRC), Marie-Louise Onema, a apprécié la qualité de la chaussée, la fluidité dans les gares de péage, la mobilité des équipes d’entretien et le dispositif de sécurité routière. « La RN1 est très bien entretenue. Tout est propre. Félicitations au concessionnaire LCR ! », a lancé Marie-Louise Onema. Ces visiteurs ont emporté avec eux des idées novatrices sur la gestion des infrastructures routières, qu’ils espèrent appliquer pour améliorer le réseau routier de leur pays. « Nous n’avons pas de pouvoir décisionnel, mais nous allons rendre compte à nos autorités. En nous inspirant du modèle de concession LCR au Congo-Brazzaville, la réforme amorcée chez nous permettra de concéder l’exploitation de nos routes nationales à un gestionnaire, pour un meilleur suivi de la collecte des recettes de péages et de l’entretien du patrimoine routier », a indiqué Marie-Louise Onema. En tant que société concessionnaire de la RN1, LCR a mis en place une approche proactive en matière de maintenance routière. Grâce à des inspections régulières et à des systèmes de gestion des données, elle identifie précocement les problèmes susceptibles de nuire à la qualité de la route. Cela permet non seulement d'éviter des coûts de réparation élevés, mais aussi d’assurer la sécurité des usagers. « Notre approche à long terme nécessite une transparence en termes de gestion et de contrôle. L’État, coactionnaire de LCR, participe et prend des décisions en temps réel. De l’extérieur, nous avons un organe de surveillance et de contrôle qui joue son rôle de supervision. Enfin, nous apportons une expertise réelle et sérieuse, comme l’a démontré la phase de construction de la RN1 », a indiqué Jacques Almaless. L’une des clés du succès de cette concession de LCR réside dans l’implication des acteurs locaux, notamment des syndicats de transporteurs. Selon le président de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo, Patrick Milandou, les usagers n’éprouvent aucune difficulté à circuler sur la RN1. Cette approche participative est inspirante au-delà des frontières, a estimé pour sa part André Tshikoji Tchinkenk, le représentant de l’intersyndicale professionnelle du transport routier de la RDC. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :- Les visiteurs en immersion sur la RN1/Adiac
- Partage d'expériences entre les deux Congo/Adiac Notification:Non |