Journée mondiale de l’environnement : l’UDSN accueille une réflexion sur la résilience urbaine

Jeudi 5 Juin 2025 - 20:26

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Dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement, l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN) a accueilli, le 5 juin, une matinée d’échanges consacrée à la gouvernance locale, l’assainissement urbain et la participation citoyenne. Organisée dans le cadre du programme « Villes résilientes » financé par l’Union européenne (UE), cette rencontre s’est également inscrite dans le cadre du mois de l’Europe célébré chaque année en mai.

Placée sur le thème « Entre résilience et développement : quel avenir pour les villes congolaises ? », la rencontre d’échanges et d’engagement a permis aux participants de découvrir le programme « Villes résilientes » ainsi que les actions déjà menées dans le cadre de sa mise en œuvre. En effet, ce programme réalisé dans les communes de Nkayi (Bouenza) et Owando (Cuvette) a pour but l’amélioration des conditions de vie et l’attractivité des villes secondaires, en vue d’un développement urbain durable et inclusif. Il s’inscrit dans le processus national de décentralisation, avec l’ambition de faire de ces deux villes des modèles pour les autres collectivités locales du pays.

Durant cette rencontre, plusieurs panélistes se sont exprimés sur les différents sous thèmes, à savoir la participation citoyenne, la gestion des déchets et la planification urbaine. Les discussions ont permis de croiser les approches théoriques et pratiques, mettant en évidence les défis concrets et les pistes d’action pour renforcer la résilience urbaine. Parmi les moments forts de cet événement l'on a noté, entre autres, une opération de salubrité publique menée par les associations étudiantes au quartier de Kintélé, une action symbolique qui visait à sensibiliser la population à la salubrité et la pollution des déchets plastiques ; la projection d’un documentaire « Les coulisses de l’action municipale » réalisé à Nkayi et Owando. Ce film met en lumière les dynamiques locales engagées dans le cadre du programme à travers témoignages et images de terrain.

L’activité a également été marquée par une exposition photographique illustrant les transformations urbaines en cours à travers le prisme de l’avant et après, notamment dans les quartiers sujets aux inondations. Cette initiative visuelle a permis de mettre en lumière les résultats concrets obtenus grâce à l’implication des communautés locales et des autorités municipales.

« L’activité d’aujourd’hui a permis de découvrir les actions déjà menées dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet pilote dans les communes bénéficiaires. L'UDSN entend jouer un rôle moteur dans la transition vers des villes plus durables… Accueillir cette célébration, c'est affirmer que la formation académique peut et doit être au service de l'action environnementale. Aussi, face à l'urgence environnementale, chacun de nous doit interroger ses habitudes. C'est dans les comportements quotidiens que commence le véritable engagement pour la planète », a déclaré Ange Abena, président de l’UDSN.

De son côté, Augustin Bondo Tsihiani, chef de la coopération de la délégation de l’UE, a souligné les trois points importants à retenir de la mise en œuvre de ce projet. Selon lui, les acteurs nationaux devraient tirer les leçons, évaluer les impacts de sa mise en œuvre et retenir que ce programme est un projet pilote.

Denis Moungala, conseiller municipal de la ville de Nkayi, a pour sa part notifié : « A travers ce programme pilote, nous avons aujourd’hui des villes verdizs, arborées, dotées des ouvrages d’assainissement modernes, des services de gestion de collecte de déchets ainsi que des villes qui ont acquis certaines compétences en matière de gouvernance urbaine… Mais, sur la problématique de la résilience urbaine,  plusieurs défis restent à relever, notamment la formation des acteurs de terrain , la multiplication des les sources de financement pour les projets et leur gestion quotidiennes » .

Pour rappel, sur l’ensemble du projet censé durer cinq ans, l’UE a débloqué 32 millions d’euros, environ 21 milliards FCFA, dans le cadre du 11e Fonds européen de développement.   

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

1- Une vue des participants à la journée de réflexion/ Adiac 2- La photo de famille/Adiac

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