Wisu film festival 2025 : des jeunes formés aux métiers du cinémaLundi 16 Juin 2025 - 16:15 Pendant un mois, quinze jeunes passionnés de cinéma ont été initiés aux techniques de réalisation dans le cadre du Wisu film festival. Écriture, tournage, montage, jeu d’acteur… Une immersion intense qui s’est conclue par la remise des certificats lors de la clôture du festival le 13 juin à Brazzaville dans une ambiance de fierté partagée.
Répartis en petites équipes, les participants ont été confrontés à un défi aussi stimulant qu’intense : écrire et tourner une scène de trois minutes en seulement 24 heures. Un exercice révélateur. « J’ai tremblé quand on m’a remis la caméra. Maintenant, je tremble d’être pressée de tourner mon propre film », confie Helna N., l’une des participantes. Une soif d’action partagée par Junior Magazi : « Ce qu’on a vécu, ce n’est pas juste une formation. C’est un éveil. On a rencontré des formateurs incroyables qui nous ont transmis bien plus que des compétences : une passion, une énergie à cultiver ».
Outre les jeunes formés, le Wisu film festival a tenu à remercier les piliers de cette édition : ceux qui, à travers panels, projections, masterclasses et partages d’expériences, ont donné vie à l’événement. Des cinéastes et professionnels en juridiction cinématographique ont ainsi été distingués par des trophées de reconnaissance. Parmi quelques formateurs présents à la cérémonie, on compte : Aude May, Amour Sauveur, Hassim Tall Boukambou, Liesbeth Mabiala, Louis Mounbounou, Beau Trésor Gouadi-Koussiama, etc. Un geste fort, salué par la directrice du festival, Armel Luyzo Mboumba, qui n’a pas manqué de remercier les partenaires : « Je voudrais dire merci à l’Union européenne, à l’Institut français, à Goethe-Institut, à Canal University et bien sûr aux ateliers Sahm. Faire du cinéma demande des bases solides, et grâce à ce soutien, quinze jeunes ont eu cette année l’opportunité de les acquérir ». C’est donc une nouvelle génération de cinéastes qui prend forme, portée par une énergie collective, un encadrement de qualité et une passion nourrie par le terrain. « Le cinéma congolais peut se réjouir, la relève est déjà en train d’écrire ses premières scènes », en pense le réalisateur Hassim Tall Boukambou. Merveille Jessica Atipo Légendes et crédits photo :1- Lors de la remise des certificats aux finalistes de la formation initiée par le Wisu film festival 2025/DR
2- L’assistance à la clôture du festival/DR
3- Quelques cinéastes congolais gratifiés par des trophées/DR Notification:Non |