Développement : Afritac projette de nouveaux domaines de compétenceMardi 17 Juin 2025 - 19:50 En fonction des besoins exprimés par les autorités de ses pays membres, le Centre d’excellence régional pour le développement des capacités institutionnelles et humaines en Afrique centrale (Afritac) compte, en 2026, élargir ses services dans de nouveaux domaines de compétence.
Trois thèmes sont à l’ordre du jour de ce rendez-vous, à savoir le budget programme, la digitalisation dans la mobilisation des recettes et la supervision des établissements financiers basée sur les risques. Un accent particulier sera également mis sur la supervision des établissements financiers basés sur les risques ainsi que l’impact des bailleurs de fonds et la manière dont les gouvernements pourraient booster l’efficacité de la relation entre eux. « Le Centre va continuer à soutenir les pays membres, notamment dans la mise en œuvre de politiques publiques efficaces, transparentes et résilientes, en vue de booster une croissance inclusive, durable et portée par des institutions durables », a poursuivi le directeur d’Afritac, souligant que l’année fiscale 2026 qui vient juste de débuter va s’inscrire en droite ligne de celle qui vient de finir. « Dans cette optique, la majeure partie des activités concerne les projets initiés pendant les années précédentes (e.g. le budget en mode programme, la supervision des établissements financiers basé sur le risque…) Présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre congolais du Plan, Ludovic Ngatsé, a indiqué : « Le programme d’Afritac pour l’année fiscale 2025 a été remarquable tant par sa pertinence que par sa capacité à répondre aux besoins de nos Etats. Je me réjouis particulièrement de l’approche intégrée adoptée par le centre qui favorise la création des synergies entre les différents domaines d’expertises pour plus d’impacts et d’efficacités. » En République du Congo, les avancées significatives ont été enregistrées, selon le ministre, grâce au soutien d’Afritac centre. Il s’agit de la réorganisation des TIC à la direction générale des douanes suivie du processus d’élaboration et des plans d’engagements via le système intégré de gestion des finances publiques, la finalisation des comptes nationaux définitifs pour l’année 2022 ainsi que de l’appui constant dans la mise en œuvre du budget programme adopté. « Grâce à son appui constant, nos administrations bénéficient d’un appui constant de qualité », a relevé Ludovic Ngatsé. Ce dernier a, par ailleurs, invité les Etats membres qui ne se sont pas encore acquittés de leur contribution à le faire dans les meilleurs délais afin de consolider la capacité financière du centre. Cela réduira sa dépendance vis-à-vis des partenaires techniques et financiers. Rappelons que l’Afrique centrale, malgré une croissance économique certaine, fait face à des défis persistants, notamment en matière d’intégration économique, de diversification des économies et de compétitivité. Les économies des pays membres restent en grande partie tributaires de l’exploitation des matières premières, un modèle qui, bien que source de revenus immédiats, ne garantit pas une croissance forte, durable et inclusive. C’est dans ce contexte qu’Afritac joue son rôle d’acteur clé de développement des capacités à travers ses missions d’assistance technique, ses séminaires et ateliers de formation. En dépit des difficultés, le centre œuvre pour le renforcement des capacités des administrations des pays membres et institutions régionales. Lopelle Mboussa Légendes et crédits photo :Photo de famille Notification:Non |