Vie associative : l'Apeec demande au gouvernement de lutter contre le phénomène LGBT

Jeudi 19 Juin 2025 - 18:45

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L’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec) a sollicité, le 19 juin, à Brazzaville aux deux chambres du Parlement d’arrêter le mouvement lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT) qui n’honore pas les mœurs sociétales congolaises. Elle l'a fait savoir dans sa déclaration lue par le secrétaire général, Benjamin Kimona.

La doléance a été formulée lors de l'assemblée générale extraordinaire tenue du 18 au 19 juin à Brazzaville. Deux points ont été examinés : les cas de viol, de harcèlement, d’abus sexuel et de sodomisation commis par des enseignants pervers et la situation dramatique relative aux cas d’escroqueries dans les établissements privés de l’enseignement et des centres d’encadrement pirates lors des inscriptions aux examens d’Etat.  

 La déclaration stipule que l’Apeec s’est référée à plusieurs textes, notamment relatifs aux droits et à la protection de l’enfant pour dénoncer le cas abominable du Complexe scolaire Jeanne-d’Arc de Massengo Soprogi où Anide Orens Mbatchi, professeur de sciences de la vie et de la terre, a abusé d’un garçon, élève de la classe de 6e âgé de 15 ans en le sodomisant à plusieurs reprises.  A l’examen de ce point, l’Apeec exige la traduction devant les tribunaux de ce professeur qui a traumatisé un enfant qui doit être protégé.

Ainsi, l’association a demandé au ministère des Affaires sociales la prise en charge psycho-clinique de l’élève. « Préoccupée par ces actes d’incivisme graves frisant la barbarie posée par certains enseignants sous prétexte fallacieux, l’Apeec demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines afin d’éradiquer ce phénomène qui tend à devenir un cancer social », indique la déclaration.  

Le président national de l’Apeec, Christian Grégoire Epouma, pour sa part, a indiqué que ce genre d’acte accompli par Anide Orens Mbatchi doit être sanctionné et conduire à sa radiation de l’effectif des enseignants pour arrêter les pédophiles tapis dans l’ombre. « Le premier parent d’élève du Congo, le président de la République, doit sanctionner aussi dans le système éducatif pour empêcher l’évolution de cette mauvaise pratique », a-t-il dit.    

En ce qui concerne les cas d’escroquerie dans les établissements privés d’enseignement et des centres d’encadrement pirates lors des inscriptions aux examens d’Etat, l’association demande que les sanctions sévères soient prises contre les promoteurs véreux, conformément à l’arrêté du 26 mai 2017 fixant les modalités de répression de la fraude en son article 8, qui exige des poursuites pénales à titre individuel ou collectif devant les tribunaux en application de la loi.  

Le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation doit mettre en application le décret portant règlementation de l’exercice privé de l’enseignement ou la réactualisation des textes liés à l’attribution d’agréments des établissements privés. L’association recommande que soit diligentée la prise du décret règlementant la gestion financière des établissements privés en se référant au comité de gestion.    A la direction des examens et concours, l’Apeec propose que le paiement des frais d’inscription aux examens d’Etat dans le privé soit effectué et contrôlé à l’instar du sous-secteur public de l’enseignement.  

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

L'Apeec rendant publique sa déclaration /DR

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