RDC-Rwanda : signature historique d’un accord de paix sous médiation américaine

Une avancée diplomatique majeure saluée par les États-Unis d’Amérique, médiateurs de l'initiative. La cérémonie, brève mais solennelle, a mobilisé le premier cercle de l’administration Trump. Le conseiller principal du président Donald Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a assuré la modération, tandis que Marco Rubio a présidé la séance, entouré des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

Dans une atmosphère détendue et chaleureuse, les deux délégations ont été accueillies par une salve d’applaudissements. Massad Boulos a donné le ton en soulignant : « Pour les États-Unis, il est temps de rétablir la paix en RDC ».

Le ministre rwandais Olivier Nduhungirehe, intervenant en premier, a salué l’engagement du président Trump et rappelé le long processus ayant conduit à cet accord. « Le Rwanda place beaucoup d’espoir dans cette entente », a-t-il déclaré.

Prenant la parole à son tour, Thérèse Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères de la RDC, a exprimé sa gratitude envers les présidents Trump et Tshisekedi, saluant leur leadership. Elle a également reconnu l’appui de l’Union africaine et du Qatar dans le processus. « Notre objectif est une paix réelle et durable au bénéfice de la population congolaise », a-t-elle affirmé.

Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, a réitéré la volonté du président Trump d’apporter la paix partout où elle est menacée, particulièrement dans la région des Grands Lacs. Les deux ministres ont ensuite signé l’accord, scellant cette nouvelle page de l’histoire par une poignée de main symbolique, sous les regards de plusieurs personnalités, notamment des diplomates du Qatar et du Togo. Les deux ministres ont ensuite été reçus à la Maison Blanche par le président Donald Trump, en signe de soutien fort à cette dynamique de paix.

Outre la ministre Thérèse Kayikwamba, la délégation congolaise était composée d’André Wameso, Patrick Luabeya, Sumbu Sita Mambu et du général-major Augustin Mamba.