Projet PSIPJ : les chefs des quartiers sollicités dans la validation des candidatures

Lors d’une descente des médias, le 9 juillet, dans certains centres, il ressort que les chefs de quartiers qui font partie des comités communautaires de ciblage travaillent  avec les équipes du PSIPJ pour authentifier les informations fournies par les candidats. Etant proches des citoyens, les chefs de quartiers apportent des éclaircissements concernant les dossiers des candidats vivant dans leurs quartiers respectifs.

« Notre travail consiste  à valider les listes des personnes éligibles. Ce projet met en valeur la formation des jeunes démunis. Il y a eu un recensement dans nos quartiers respectifs et aujourd’hui nous sommes là pour authentifier les informations qui ont été fournies. Il ’y a parfois des jeunes étudiants dont les parents sont  fonctionnaires qui avaient déposés les dossiers, sans tergiverser, nous les retirons puisqu’ils ne répondent pas totalement aux critères de pauvretés », a expliqué un des responsables des comités, Florent Moussa Malonga.

Le représentant de suivi-évaluation local du PSIPJ à Brazzaville Nord, Marcel Moukoko a expliqué que ce projet est né sous les cendres du projet Lisungi. Avant de confirmer que cette opération de validation se déroule simultanément dans toutes les localités où le projet est exécuté, il a indiqué qu’il vise à réduire la vulnérabilité au niveau des ménages ciblant les jeunes à travers sa composant 6.

« Nous avons commencé par l’enregistrement des ménages au niveau de la composante 6 où vous vous trouvez. Nous avons déjà enregistrée les jeunes par la suite, il y eu une enquête sociale pour déterminer le premier niveau de vulnérabilité et aujourd’hui nous travaillons avec les chefs de quartiers pour regarder fe fond en comble les aspects de vulnérabilité de ces jeunes », a-t-i précisé.

Apres les chefs de quartiers, ces listes seront envoyées chez les administrateurs maires des arrondissements concernés pour une validation définitive. C’est au terme de cette étape que les jeunes sélectionnés pourront bénéficier des formations qualifiantes avant de recevoir des subventions en entrepreuneuriat

Le PSIPJ considère l’apprentissage comme la clé de l’insertion des jeunes vulnérables. Le projet est placé sous tutelle du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire. Il est financé par la Banque mondiale et vise à renforcer l’impact du projet Lisungi de réponse d’urgence à la covid en étendant les interventions vers les jeunes en situation de vulnérabilité, question d’accroître leur résilience.

Le projet est exécuté dans quatre localités du pays, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso. Il comprend plusieurs composants dont l’expansion du projet Lisungi, le renforcement du système de protection sociale et la gestion-suivi-évaluation du projet. Il a atteint actuellement son composant 6 qui vise l’inclusion productive des jeunes vulnérables âgés de 18 à 35 ans.