Gouvernance publique : la prise en compte des besoins de la population au coeur d'un atelierDimanche 13 Juillet 2025 - 18:41 Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé « Appui à la gouvernance locale et formation des élus en République du Congo », le centre d'action pour le développement (CAD) a organisé, le 11 juillet à Brazzaville, un atelier au profit des conseillers départementaux et des représentants des administrations publiques. Au menu : l’analyse des plans d’actions communautaires et des plans locaux de développement en prenant en compte les besoins de la population.
Les conseillers départementaux venus des localités où s'exécute ce projet : la Bouenza, la Sangha, la Cuvette-Ouest, les Plateaux, la Likouala et le Kouilou, ont participé à l'atelier avec les représentants de plusieurs ministères. Question pour eux de travailler ensemble afin de recenser les besoins des communautés dans le but de les remonter aux pouvoirs publics. Pour ce faire, ils ont fait une analyse comparative des plans d’actions communautaires et des plans de développement locaux. Ils ont aussi formulé des recommandations pour la prise en compte des besoins des communautés. Dans un dialogue multi-acteurs sur la gouvernance basée sur les besoins, les participants ont identifié les opportunités d’appui et de synergies pour la mise en œuvre de ces plans avant de mettre en place des outils de suivi. Selon lui le responsable programme, campagne et plaidoyer, Guerschom Gobouang, les politiques nationales de gouvernance sont souvent en déphasage avec les besoins réels de la population. Il a expliqué que lorsque le gouvernement met l'accent sur le changement climatique comme priorité nationale; les citoyens demandent la disponibilité de l'eau potable, de l'électricité et des routes. «L’approche sommet-base ne permet pas de parler des réalités et besoins des communautés. Le plan d’action communautaire est une démarche base-sommet du fait que les populations identifient leurs difficultés et proposent les pistes de solution. Ici, les priorités sont définies par les communautés elles-mêmes », a expliqué Guerschom Gobouang. L’un des conseillers qui a représenté le département du Kouilou, Aristide Bouity Tchibinda, a abondé dans le même sens en soulignant que le travail effectué par le CAD est presque identique à ce que font les pouvoirs publics à l’exception de la méthodologie de collecte des informations auprès de la population. Il a ainsi invité les autorités à prendre en compte les conclusions de ce projet afin de répondre efficacement aux demandes des Congolais. Plusieurs sujets liés au développement des communautés, de partages d'échange et des travaux en groupes ont ponctué cet atelier. Créé le 27 février 2021 à Brazzaville, le CAD est une organisation non gouvernementale, non violente, sans but lucratif, indépendante de toute idéologie politique, de tout intérêt économique et de toute croyance religieuse. Il vise, entre autres, la promotion, la valorisation et l'appui du développement socioéconomique.
Rude Ngoma Légendes et crédits photo :1-Les participants posent avec les membres du CAD/Adiac
2-Unue vue des élus locaux et des représentants de l'administration/Adiac Notification:Non |