Forum international sur les voies du nouveau monde : les participants visitent le mausoléet Hugo-Chávez et le panthéon Simon-Bolivar

Samedi 16 Août 2025 - 14:00

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En marge du forum international sur « Les voies du nouveau monde » ou « Voces del Nuevo Mundo », les participants à ce forum, environ cent vingt journalistes de plusieurs organes de presse venus de différents pays du monde, ont visité l’académie militaire de Caracas où se trouve au centre de cette académie le tombeau en marbre abritant la dépouille du commandant président Hugo Chávez  et le panthéon Simon-Bolivar

Dans le mausolée Hugo-Chávez, situé dans l’académie militaire de Caracas, est exposé la vie du commandant président Hugo Chávez depuis son jeune âge jusqu’à sa mort. «  Chávez vit, Carajo! La patrie continue! » crie un soldat tous les jours à 16h25 à ce mausolée, juste avant un tir de canon en mémoire de la mort le 5 mars 2013 à la même heure de Hugo Chávez. Dans ce mausolée, les participants guidés par Roberto Castro, ami fidèle de Hugo Chávez, ont découvert beaucoup de choses sur l’histoire de la République bolivarienne du Venezuela, à l’instar du canon « Salut d’honneur ». Cette pièce d’artillerie, fabriquée par la Rheinische Metallwaren et Maschira-fabrik et offerte au Venezuela par le gouvernement allemand en 1913, possède un calibre de 75 mm et une portée de 6 km. Chaque jour à 16h25, heure de la disparition physique du commandant éternel Hugo Chávez, un salut est rendu en son honneur. Cette tradition rappelle à l’Amérique latine et au monde entier la pertinence des actions et des idées du leader historique de la révolution bolivarienne.

De son enfance jusqu’à son installation à Barinas, Hugo a contribué et soutenu l’économie familiale de manière responsable, en vendant des confiseries traditionnelles comme des lustres ou des objets de sa fabrication comme des balais et des zamuras (perroquets) dans la cour de l’école, devant le cinéma, au bowling et sur la Plaza Bolívar. « J'étais un enfant pauvre, je le répète, mais comme jaimerais revivre mon enfance comme je lai vécue ! » Dignement, vivant modestement, étudiant, travaillant, vendant des fruits, faisant voler des cerfs-volants fabriqués avec de vieux journaux, pêchant dans la rivière avec mon père, jouant au ballon dans la rue Real… « Jétais heureux dans cette humble maison, avec mon frère Adan et ma grand-mère, Rosa Inés Chavez », écrit Hugo Chávez en 2013.

En effet, pendant l’enfance et la jeunesse d’Hugo Chávez, entre 1960 et 1970, le pays et le monde furent bouleversés par des changements radicaux dans leurs idéologies, leurs rapports de force, leur géopolitique et leurs modèles de développement social et économique. Le triomphe de la révolution cubaine prospéra, la Guerre froide devint évidente, J.F. Kennedy lança son modèle d’alliance pour le progrès et, avec lui, le soutien aux dictatures d’Amérique latine et le pillage de leurs richesses. Cependant, la lutte des mouvements sociaux antiracistes aux États-Unis et en Afrique, la révolution culturelle en Chine et le mois de mai français progressèrent. La décennie s’acheva par la victoire électorale de Salvador Allende et du socialisme chilien.

Après l’académie militaire de Caracas abritant le mausolée commandant président Hugo  Chávez, les participants au forum se sont rendus au Panthéon Simon Bolivar, également connu sous le nom de Panthéon national du Venezuela. Situé dans le centre historique de Caracas, dans le quartier d’Altagracia, ce panthéon abrite principalement les restes de Simon Bolivar, surnommé «El libertador», le héros de l’indépendance de plusieurs pays d’Amérique latine.  Le panthéon sert de lieu de sépulture pour Bolivar et d’autres héros nationaux, et il est un symbole important de l’histoire et de l’identité vénézuélienne. Le cercueil de Bolivar est placé au centre de la nef principale du Panthéon.

Notons que le bâtiment a été initialement construit comme église au XVIIIe siècle puis converti en panthéon national en 1875 sous la présidence d’Antonio Guzmán Blanco. Enfin, après le panthéon Simon Bolivar, le tour est revenu à la « Maison des diplomates

De notre envoyé spécial à Caracas, Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

1)- La tombe du commandant président Hugo Chávez / Adiac 2)- La sépulture de Simon Bolivar / Adiac

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