Affaires sociales : un projet pilote pour l’inclusion socio-économique des autochtones

Samedi 6 Septembre 2025 - 13:45

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À Moufilou, un village du district de Mayéyé dans le département de la Lekoumou, la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a lancé, le 5 septembre, la phase pilote d’un projet visant à assurer l’insertion et l’inclusion socio-économique des autochtones.

« Nous lançons officiellement ce projet pilote pour l’insertion et l’inclusion socio-économique des autochtones qui représentent 90% de la population de cette localité. Cette phase pilote permettra de disposer, en définitive, d’un modèle type, spécifique à l’accompagnement de l’ensemble des autochtones de notre pays », a expliqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire en présence des partenaires, notamment le Programme alimentaire mondial, et ceux venus du Canada.

Les problèmes socio-culturels liés entre autres à l’éducation, la santé, l’apprentissage des métiers, les activités génératrices de revenus sont pris en compte dans cette phase pilote va s'étendre sur une période de douze à quatorze mois. Le projet est exécuté grâce au financement additionnel du projet Telema qui obéit à la nécessité de renforcer l’efficacité de l’action sociale, de soutenir le système d’information y relative et d’accompagner les personnes vulnérables vers l’emploi.

Le Congo, rappelons-le, n’est pas à son premier coup d’essai en termes d’initiatives en faveur des autochtones. Le pays est le premier du continent africain à avoir adopté, en 2011, une loi spécifique pour la promotion et la protection des droits des populations autochtones. Ce texte garantit notamment l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à l’état civil.

En mai dernier, Brazzaville a accueilli le premier Congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers, réunissant plus de 500 participants des cinq continents. L’événement a abouti à la ‘’Déclaration de Brazzaville’’ qui est désormais référence internationale.

Le projet pilote que vient de lancer la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire au profit des autochtones est donc un acte de plus posé par le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, pour relever autant de défis qui s’imposent : offrir aux autochtones un meilleur accès aux services sociaux de base, dans l’amélioration des conditions de vie de cette couche vulnérable, renforcer la lutte contre la stigmatisation pour une société congolaise de plus en plus inclusive.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre lançant la phase pilote du projet en faveur des autochtones

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