Electricité rurale : les partenaires techniques et financiers invités à soutenir le PEZorSamedi 6 Septembre 2025 - 15:34 Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a lancé, le 5 septembre, à Brazzaville un appel aux partenaires techniques et financiers du Congo à soutenir le Programme d’électrification des zones rurales (PEZor).
Le PEZor comprend, en effet, l’installation de 257 mini centrales solaires photovoltaïques, la réhabilitation de cinq barrages, l’installation de dix-neuf microcentrales hydroélectriques, l’installation de 1 880 lampadaires, la construction de 243 km de réseau de distribution. Ainsi, le gouvernement et le Pnud ont décidé de lancer un projet pilote qui est le mini réseau autour des microcentrales hydroélectriques de Lébama (28 MV), Itsibou (1 500 KW) et Foula (800 KW). Ce mini réseau vise l’alimentation en électricité en 2030, de MPD (fer Zanaga) : 10 MW ; miniers Mayoko (10 MW) ; Mossendjo 2 MW ; Komono 2 MW ; Yaya 2 MW ; Moutamba 2 MW ; Lefoutou 2 MW. « Le réseau permet d’assurer l’accès à l’électricité fiable et continue à 40 304 personnes et aux deux sites miniers pour le début de leurs travaux. Le coût de ce projet pilote est estimé à 87, 13 milliards FCFA dont 65, 6 milliards FCFA, pour la construction des centrales ; 14, 9 milliards FCFA pour les lignes HTA d’alimentation des localités ; 5,8 milliards FCFA pour le réseau de distribution dans les localités ; 779 millions FCFA pour les études », a présenté Emile Ouosso. Le fichier de la société Energie électrique du Congo (E²C) compte 494 313 polices BT rapportées au nombre de ménages réguliers ayant souscrit un contrat d’abonnement, qui est le nombre de ménages connectés au réseau public d’électricité. Le taux d’accès à l’électricité serait de 32% sur l’ensemble du pays, 39% en milieu urbain et 1% en milieu rural. Même si l’on prend en compte les branchements clandestins, le taux d’accès à l’électricité ne saurait dépasser 10% en milieu rural et 64% en milieu urbain, a indiqué le ministre en charge de l’Energie, précisant que ces taux sont faibles, de plus l’industrialisation du Congo tarde parce que les zones industrielles et minières matures souffrent d’un manque d’électricité. La représentante résidente du Pnud au Congo, Adama Dian Barry, s’est réjouie de la confiance que le gouvernement a placé en cette agence onusienne ainsi qu’aux Nations unies pour la réalisation du PEZor. C’est ainsi qu’elle espère que d’autres partenaires techniques et financiers pourraient aider cette agence pour la matérialisation de ce programme dans une très brève échéance. Elle s’est également félicité du soutien multiforme de certains partenaires tels que le Fonds mondial pour l'environnement, le gouvernement britannique à travers le Plan Mattei ainsi que les discussions en cours avec l'Union européenne, la Banque africaine de développement, l'Agence française de développement et la Banque mondiale, ainsi que d’autres partenaires bilatéraux. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Emile Ouosso entouré d’un collaborateur et d’Adama Dian Barry
Les participants au déjeuner sur le pacte énergie/DR Notification:Non |