CSLC : réadapter l’armature juridique classique à l’ère du numérique

Lundi 8 Septembre 2025 - 20:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Médard Milandou Nsonga, a dirigé, le 8 septembre, la session inaugurale de cette institution gendarme des médias, consacrée à l’examen et l’adoption des documents fondamentaux qui permettront de mener à bien leurs missions.

« La session inaugurale qui s'ouvre ce jour doit être considérée par nous tous comme étant le début d'un processus de réflexion, de relecture et d'adaptation des règlements intérieurs et financiers, ainsi que du manuel de procédure au regard de notre pratique factuelle et de la nécessité d'assainir notre paysage audiovisuel. Au-delà de ces textes fondamentaux, un grand chantier nous attend, celui de réfléchir sur l'armature juridique, technique pour la prise en compte des nouveaux médias, services et des métiers connexes », a rappelé le président du CSLC, conformément à l’article 55 du règlement intérieur de cette institution. L’objectif étant de rendre les textes plus pertinents face aux réalités du terrain et d’assainir le paysage audiovisuel congolais. Cette session se tient jusqu’au 9 septembre.

Médard Milandou Nsonga a insisté sur l’importance de cette modernisation pour faire face à la prolifération des médias en ligne et des réseaux sociaux. Un défi qui n’est pas propre au Congo mais partagé avec les membres des réseaux francophones de régulateurs de médias et des instances africaines de régulation. Il a souligné l’urgence de cette réforme en vue des prochaines élections présidentielles. « La régulation de la couverture médiatique de la campagne électorale est un défi de taille. C’est pourquoi une rencontre sera organisée avec les professionnels des médias pour leur rappeler l’importance du code d’éthique et de déontologie, considéré comme le livre de chevet de tout journaliste », a-t-il indiqué.

Le président du CSLC a appelé les hauts conseillers à s’investir pleinement dans ces travaux afin de trouver des solutions durables pour les problèmes qui entravent le fonctionnement du conseil. Ces solutions, tant sur le problème administratif, juridique que technique, doivent permettre de mettre en place une politique cohérente et pragmatique. « Puisse notre session se dérouler en toute responsabilité, en tenant compte des ajustements et réajustements aux dispositions de la loi organique n°27-2022 du 29 juin 2022 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n° 4-2003 du 18 janvier 2003 déterminant les missions, l'organisation, la composition et le fonctionnement du Conseil supérieur de la liberté de communication », a indiqué le président du CSLC.

Jean Pascal Mongo-Slyhm (stagiaire)

Notification: 

Non