Démocratie : l’Assemblée nationale réaffirme son attachement à la promotion des droits humainsMardi 16 Septembre 2025 - 15:30 L’Assemblée nationale, dans une déclaration rendue publique par son deuxième secrétaire, Alain Pascal Leyinda, à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie, a réaffirmé son attachement profond aux valeurs démocratiques, à la justice sociale et à la promotion des droits humains. Instituée par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en 2008, la Journée internationale de la démocratie est une occasion pour encourager les gouvernements à renforcer et consolider la démocratie, au sens large du terme. En rapport avec le thème retenu cette année, « Atteindre l’égalité des sexes, action par action », la chambre basse du Parlement congolais a rappelé que la démocratie ne saurait s’accomplir pleinement sans l’égalité entre les femmes et les hommes. Car, ces derniers sont appelés, dans un état d’esprit constructif, à mutualiser leurs énergies et leurs talents pour bâtir une société affranchie de toute discrimination en matière de droits et d’opportunités. « L’appel lancé aujourd’hui est clair. Il nous faut avancer pas à pas, action par action, afin que chaque décision publique, chaque réforme et chaque programme intègrent une dimension de genre et contribuent à l’égalité. En ce jour solennel, l’Assemblée nationale réaffirme sa détermination à soutenir toutes les initiatives qui visent à faire de l’égalité entre les sexes un espace partagé, équitable et porteur d’avenir. Action par action, nous pouvons bâtir une nation plus juste, plus forte, plus unie et plus solidaire », a déclaré Alain Pascal Leyinda. L’Assemblée nationale, par ailleurs, a invité les Congolais à faire de l’égalité des sexes non pas un objectif lointain, mais une réalité quotidienne. Selon le deuxième secrétaire de cette institution, la célébration de l’édition 2025 de la Journée internationale de la démocratie est une occasion pour la représentation nationale de réaffirmer son engagement envers les principes fondamentaux de la République, notamment la liberté, la justice, la participation citoyenne, la cohésion nationale et l’égalité. Pour Alain Pascal Leyinda, la démocratie ne se résume pas à un régime politique. Elle est avant tout une valeur partagée : le respect de la dignité humaine, la participation des citoyens aux décisions qui concernent la transparence, l’égalité et la justice sociale. Adopter des lois plus inclusives « En République du Congo, la démocratie ne se limite pas à un idéal, elle se vit au quotidien à travers la participation, l’inclusion et le respect effectif des droits de chacune et de chacun. Notre pays, sous le leadership clairvoyant du président de la République, s’est engagé, depuis plusieurs années, sur la voie du renforcement de la démocratie et de la promotion des droits fondamentaux. Avec la stabilité des institutions, à travers le travail législatif, le contrôle de l’action gouvernementale et la représentation des citoyens, l’Assemblée nationale contribue à bâtir un Etat de droit inclusif et fort », ont soutenu les députés. L’Assemblée nationale a aussi réaffirmé sa détermination à soutenir les réformes et les politiques publiques visant à renforcer la participation équitable des femmes à la vie politique, économique et sociale ; encourager l’autonomisation des femmes et des jeunes filles comme moteurs essentiels du développement et de la démocratie ; lutter contre toutes les formes de discrimination et de violences ayant pour base le genre. « A ce propos, la loi n°19-22 du 4 mai 2022 portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo en est une belle illustration. Cette loi dite loi Mouebara apporte d’importantes innovations de nature à lever tous les obstacles sociaux, économiques et culturels qui limitent la contribution indispensable des femmes à l’essor de la société. De même, cette loi crée les conditions pour garantir aux femmes une participation égale dans tous les domaines de la vie nationale », a rappelé Alain Pascal Leyinda. Outre cette loi, la République du Congo a pris le décret n° 2022-237 du 4 mai 2022 portant création, attributions et organisation du Programme national de lutte contre les violences faites aux femmes. Un combat pour la liberté que l’Assemblée nationale entend partager aux côtés des autres forces démocratiques du pays. Dans l’optique de promouvoir un environnement politique où toutes les couches sociales participent pleinement à la construction de la cité, cette institution s’emploie à adopter des lois plus inclusives et contrôle leur mise en œuvre. « L’égalité des sexes n’est pas seulement une exigence morale ou juridique, elle est une condition essentielle pour le progrès social, économique et politique de nos nations. L’égalité entre les sexes ne se décrète pas, elle se construit action par action, dans nos institutions, dans nos communautés, dans nos familles. Elle se construit action par action, par l’éducation des jeunes filles, par l’autonomisation économique des femmes, par la lutte contre toutes les formes de violences et de discriminations, et par la valorisation du rôle des femmes comme actrices de changement et de développement », a conclu Alain Pascal Leyinda. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Alain Pascal Leyinda rendant public le message de l’Assemblée nationale/DR
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