Entrepreneuriat : la jeunesse congolaise invitée à se prendre en chargeMercredi 17 Septembre 2025 - 9:30 La septuagénaire camerounaise, artiste, entrepreneuse évoluant dans le domaine de la pharmacopée, Honorine Juliette Kabien Sassa, a invité le 15 septembre, lors d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville, la jeunesse congolaise à exercer dans divers domaines afin de se prendre en charge.
D’après Honorine Juliette Kabien Sassa, son expérience ne se limite pas qu’à l’entrepreneuriat car elle s’est lancée également dans les recherches dans le domaine de la pharmacopée afin de connaître les noms scientifiques des plantes. « Mon objectif est de connaître les plantes médicinales qui sont des aliments et également des médicaments ainsi que leurs vertus pour l’homme », a-t-elle confié, ajoutant: « Mes recherches consistent à laisser un héritage à tout enfant à l’ère du numérique à l’utilisation durable des plantes ». Elle a exhorté à cette occasion les femmes congolaises à se constituer en groupe avec des rêves grands, en créant une marque spéciale de produits différents des fabricants des autres pays. Les femmes doivent influencer dans tous les secteurs, car elles n’ont pas été créées pour tendre toujours la main aux hommes mais comme des aides en contribuant au développement. « Au Cameroun, je suis connue au nom de « la matriarche » et communément appelée la mère des « Bakas », en français « Les autochtones », pour avoir fait participer pour une première de l’histoire de mon pays les autochtones au défilé national en 1999 », a-t-elle déclaré. Les autochtones sont pour elle une source d’inspiration en matière de pharmacopée traditionnelle. A travers les écorces, notamment de l’espèce d’arbre Iroko, Honorine Juliette Kabien Sassa fabrique différentes sortes d’objets d’art comme des sacs, des pots de fleurs, des habits, des sandales, des nappes de table, des nattes, des tapis à base des écorces d’espèces d’arbres, des raphias de danse. Elle a confié que ses manuscrits et son livre sur la pharmacopée sont en vente pour servir les générations futures.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo : Honorine Juliette Kabien Sassa lors de la séance de formation/ Adiac Notification:Non |