Est de la RDC: Moïse Moni Della salue l’attitude conciliante de Félix Tshisekedi envers Paul Kagame

Vendredi 10 Octobre 2025 - 12:30

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Le président du parti Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé), Moïse Moni Della, a salué, le 9 octobre, la main-tendue du président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi, à son homologue rwandais, Paul Kagame, à Bruxelles, lors du forum Global gateway.

 L'attitude du président Félix Tshisekedi, a poursuivi Moïse Moni Della, devrait être observée également envers ses frères de l’opposition armée et non armée tels que Corneille Nangaa, Moïse Katumbi, Joseph Kabila ou encore des pères des églises catholique et protestante qui veulent réconcilier les Congolais au travers d’un dialogue national inclusif.

"La paix des braves est à ce prix. Aujourd’hui où le pays est menacé de la « Yougoslavisation », la cohésion nationale est un impératif politique. Étant père de la Nation, magistrat suprême après Dieu ici sur terre au Congo, il est dans son rôle de vouloir la paix des braves et toute personne de bon sens ne peut lui tenir rigueur", a-t-il dit.

Selon Moïse Moni Della, "tendre la main et négocier n’est pas forcément une faiblesse ou une capitulation, contrairement à ce que certains esprits pensent, après cette déclaration fracassante à Bruxelles".

Une haute stratégie politique

Coordonnateur du Camp de la patrie, le président national du parti Conadé estime que cette main-tendue de Félix Tshisekedi à Paul Kagane peut relever d’une haute stratégie, " pour vu qu’on fasse la politique du roseau, qui s’incline lorsque le vent souffle mais ne tombe pas", autrement dit de la realpolitik. Moïse Moni Della a ajouté: "D’aucuns diront qu’il faut toujours négocier en état de force, cela se fera car la RDC a une vocation de puissance. Si c’est le prix à payer pour que notre beau, riche et grand pays puisse retrouver la paix et éviter la balkanisation, je soutiens la démarche du président Félix Tshisekedi au nom du Camp de la patrie".

Ancien vice-ministre à la Presse et Information, Moïse Moni Della a poursuivi: "De toutes les façons, en politique, il n’y a jamais d’ennemi éternel ou d’ami éternel. Tout dépend de l’intérêt et de circonstances". Il a rappelé la leçon d’histoire qui renseigne que les Allemands et les Français se sont faits la guerre pendant longtemps et ils ont fini par fumer le calumet de la paix. Pourvu que Félix Tshisekedi et Paul Kagame puissent être sincères, a-t-il estimé.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Moïse Moni Della Idi lors d'un entretien avec le président Félix Tshisekedi / DR

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