Environnement : renforcer la résilience des enfants face aux changements climatiques

Samedi 11 Octobre 2025 - 11:30

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Validé le 10 octobre à Brazzaville, le rapport de l’analyse du paysage climatique pour les enfants au Congo vise à les rendre plus résilients face aux répercussions du changement climatique. Une étude co-réalisée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo en partenariat avec l’Unicef.

« L’enjeu est la prise en compte des enfants, adolescents et jeunes dans les politiques de développement de la résilience et les capacités d’adaptation aux changements climatiques au Congo », a expliqué la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, ouvrant les travaux de l’atelier de validation.

Le rapport a cerné les risques climatiques spécifiques auxquels les enfants sont exposés, tout en formulant des recommandations assorties des stratégies de développement de la résilience de la couche juvénile.  Promouvoir l’engagement des enfants aux problématiques liées au climat et à la préservation de la biodiversité font partie des objectifs à atteindre.

Pour sa part, le représentant adjoint de l’Unicef au Congo, James Mugavu, a fait constater que le changement climatique a des répercussions sur tous les aspects de la vie des enfants : leur sécurité alimentaire, leur santé, leur accès à l'éducation, à l’eau potable et aux services d’assainissement décents.

D’où, l’utilité de cette étude qui propose des pistes de solutions adaptées aux réalités du Congo, a-t-il souligné, en appelant à la mobilisation des financements pour accompagner l’action gouvernementale. Il est aussi question de rendre les infrastructures sociales, notamment les écoles et les centres de santé, plus résilientes face au choc climatique.

« L’amélioration de la gestion des risques de catastrophes environnementales ne peut être possible que si toutes les parties prenantes s'impliquent pleinement et collaborent : le gouvernement, les organisations de la société civile, le système des Nations unies, le secteur privé, les donateurs et, bien sûr, les enfants et les jeunes eux-mêmes », a indiqué James Mugavu, évoquant une collaboration fructueuse sur l’agenda climatique.

 

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

1- La ministre en charge de l'Environnement et le représentant adjoint de l'Unicef / Adiac 2- Les acteurs impliqués dans l'analyse du paysage climatique pour les enfants / Adiac

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