Transition énergétique : l’Afrique centrale se dote d’une plateforme scientifiqueMercredi 5 Novembre 2025 - 11:34 Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a procédé, ce 3 novembre à Brazzaville, au lancement officiel du Réseau pour la recherche sur la transition énergétique en Afrique centrale (ReTEAC). Pilotée depuis le Centre d’excellence d’Oyo, cette plateforme marque une nouvelle étape dans la coopération scientifique régionale pour une transition énergétique durable.
Le Centre d’excellence d’Oyo (CEO), dans le département de la Cuvette, désigné comme institution hôte, assurera la coordination et la mise en œuvre du projet. Véritable pôle d’innovation et de formation, le CEO a pour mission de renforcer les capacités nationales et régionales, de promouvoir les technologies propres et de soutenir la recherche appliquée aux réalités énergétiques africaines. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, s’est félicité du choix du Centre d’excellence d’Oyo pour abriter le lancement de ce réseau, insistant sur l’accélération de la recherche dans le domaine de l’énergie renouvelable pour le bien des deux millions d’habitants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Avec la création du ReTEAC, l’Afrique centrale franchit un cap décisif vers une transition énergétique juste, inclusive et fondée sur la science. Pour le Congo, ce lancement consacre une fois de plus son leadership régional en matière de développement durable et de coopération énergétique. Malgré les énormes ressources naturelles et énergétiques dont ils disposent, le Congo et le reste de la sous-région peinent encore à fournir une énergie de qualité aux ménages et aux entreprises. On observe également, au sein de la sous-région, une forte disparité entre les zones urbaines et les provinces en matière d’accès à l’électricité. « Cette initiative vise à relever ce défi. Les universités et centres de recherche impliqués sont appelés à collaborer étroitement », a déclaré Ezéchiel Nibigira, président de la Commission de la CEEAC. Au cours de cette rencontre, plusieurs universités et centres de recherche ont signé le protocole d’accord instituant le ReTEAC, notamment ceux du Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine, des universités de Kintélé et Marien-Ngouabi, ainsi que le Centre d’excellence d’Oyo pour la République du Congo, sans oublier l’Université de Guinée équatoriale et celle de Sao Tomé. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Les acteurs du réseau de la recherche scientifique/Adiac Notification:Non |


Ce nouvel instrument régional ambitionne de structurer la coopération scientifique et technologique autour des défis de la transition énergétique dans la sous-région. Entièrement financé par l’Union européenne (UE), le ReTEAC s’inscrit dans le cadre du Programme de promotion des énergies renouvelables et de l’électrification rurale. Il bénéficie également du soutien du gouvernement de la République du Congo, de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et du Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de l’Afrique centrale (CEREEAC).







