COP30 : Félix Tshisekedi en défenseur des forêts tropicales à BelémLundi 10 Novembre 2025 - 15:19 En prélude au lancement, le 10 novembre, de la trentième Conférence des Parties sur le changement climatique (COP30), le Sommet climatique de Belém (Brésil) a servi de tribune stratégique à la RDC pour porter haut son plaidoyer en faveur de la protection des forêts primaires, des aires protégées et des parcs nationaux.
La journée inaugurale a été marquée par les interventions de plusieurs dizaines de Chefs d’État, tour à tour accueillis par le Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, hôte de ce sommet préparatoire. Prenant la parole, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a réaffirmé l'engagement de la RDC en matière de lutte contre le changement climatique. Il a souligné l'importance cruciale des forêts dans l’équilibre écologique mondial, tout en déplorant les menaces croissantes qui pèsent sur ces écosystèmes vitaux. « Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, l’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. Il est impératif d’agir sans délai et de respecter les engagements pris », a martelé le Président congolais devant ses pairs. Pour le Président de la République Démocratique du Congo, la crise climatique ne se limite pas à une problématique environnementale. Elle constitue également une crise de justice et d’équité. « J’en appelle à un rééquilibrage entre le financement de l’atténuation et celui de l’adaptation. Les pays qui subissent déjà les chocs climatiques ont droit à une protection aujourd’hui, pas seulement à des promesses pour demain », a-t-il plaidé devant ses pairs. Saluant le rôle de la RDC en tant que “pays-solution”, grâce à ses vastes ressources naturelles, il a dénoncé l’écocide, défini comme la destruction délibérée des forêts primaires, des aires protégées et des parcs, un crime contre l’équilibre écologique mondial. Le chef de l’État a également mis en avant le projet ambitieux du Couloir vert Kivu-Kinshasa, une initiative innovante de conservation des paysages. « Il s’agit d’une approche territoriale intégrée couvrant plus de 540 000 km², dont plus de 100 000 km² de forêts primaires », a-t-il expliqué. Après cette journée d’ouverture, le Président Tshisekedi a poursuivi son plaidoyer dans divers groupes thématiques et à travers une série d’échanges bilatéraux, consolidant ainsi la voix de la RDC en tant qu’acteur majeur dans la lutte contre le changement climatique. Sylvain Andema Légendes et crédits photo :Félix Tshisekedi et Luiz Inácio Lula da Silva au Sommet climatique de Belém Notification:Non |












