Fête de la nativité : « Rêves de femme » redonne la joie aux orphelins de Notre-Dame du perpétuel Secours

Lundi 22 Décembre 2025 - 14:23

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L’Association « Rêves de femme » a offert le 21 décembre des vivres et non-vivres à l’orphelinat de la Communauté Notre-Dame du perpétuel Secours de Soprogi, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri, avant de partager un repas de Noël avec la vingtaine de pensionnaires de ce centre d’accueil.  

Composé, entre autres, de jouets de Noël, des lits superposés, des matelas, des draps et des produits de première nécessité, ce don a été réceptionné par la promotrice de cet orphelinat, la Sœur Hélène Nganié. Conduite par sa présidente, Sylvie Ebengou, la délégation de « Rêves de femme » a également offert un repas aux orphelins, après avoir pris le soin de rendre le site féerique pour les enfants.

Un geste philanthropique positivement apprécié par la fondatrice de l’orphelinat qui l’a accueilli à travers une prière en faveur des donatrices. « C’est un sentiment de satisfaction, je remercie cette association qui est venue fêter avec les enfants dont l’un célèbre son anniversaire aujourd’hui. C’est un début, je pense que vous allez revenir fêter avec les enfants un jour », espère Hélène Nganié.

Basé à Mikalou, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, Talangaï à sa création le 18 août 2006, l’orphelinat de la Communauté Notre-Dame du perpétuel Secours a été délocalisé depuis 2017 à Soprogi. Comme la plupart des centres d’accueil, il rencontre des difficultés dans son fonctionnement au quotidien. « Pour s’occuper de tous ces enfants, s’il n’y a pas de soutien, c’est vraiment difficile. Heureusement que Dieu est grand, il y a parfois des donateurs, des gens de bonne volonté qui nous viennent en aide. Sinon quand je reçois ma petite pension, je m’occupe de tous ces enfants. Pour l’école des enfants, il y a parfois des donateurs qui acceptent de payer les cours pendant un moment avant d’arrêter. A ce moment-là, nous sommes obligés de reprendre la main en payant la scolarité des plus jeunes enfants qui fréquentent dans les écoles privées », a-t-elle expliqué, précisant cet orphelinat compte parmi ses anciens pensionnaires une enseignante et une journaliste.

La présidente de l’association a placé ce geste sous le signe du partage, de la charité et de l’amour. « Nous sommes des jeunes femmes qui ont en commun cet amour des autres, l’envie de partager, de donner du bonheur aux enfants, en particulier aux orphelins parce que la plupart d’entre nous vivent avec des enfants en famille, savent ce que signifie cette période de Noël. C’est un moment qui se passe en famille, les orphelins n’ont pas de parents, ils sont seuls et ne connaissent pas le vrai sens de Noël qui est une fête pour les enfants. C’est le moment où l’enfant doit vivre le bonheur parfait, voilà pourquoi nous sommes venues ici pour vendre du rêve à ces enfants n’office que l’instant d’une journée », a-t-elle expliqué.

Créée il y a deux ans et demi, l’Association « Rêves de femme » s’est fixée, entre autres objectifs, éradiquer la tristesse et la pauvreté dans les orphelinats. Après le tour de quelques orphelinats, cette ONG a réalisé le constat selon lequel ces centres d’accueil éprouvent les mêmes difficultés.

Abandonnés à eux-mêmes, ils reçoivent des aides souvent en période des fêtes. « Nous n’attendons pas les fêtes pour aller faire des dons, pour leur venir en aide. Nous faisons le tour, cernons le problème et chercherons les moyens pour agir. Nous ne voulons pas nous limiter aux actions de saupoudrages qui consistent à venir donner des sacs de riz et de sucre, nous voulons faire des actions durables pour ces enfants et les accompagner », a rappelé Sylvie Ebengou.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Sylvie Ebengou remettant un échantillon de don à Hélène Nganié; les membres de Rêves de femme posant avec les orphelins/Adiac

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