Cinéma : Louis de Funès aurait soufflé ses cent bougies aujourd’hui

Mercredi 30 Juillet 2014 - 18:31

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Né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, en France, l’acteur comique bien connu des Congolais avait succombé à un deuxième malaise cardiaque, le premier étant survenu huit ans plus tôt (1975), le 27 janvier 1983 à l’âge de 68 ans.

S’il est de ces personnages dont les œuvres restent intemporelles et trouvent encore preneuses les générations qui lui succèdent, il n’est aucun doute que Louis de Funès en fait partie. Pour sûr, ce ne sont pas les Congolais, en particulier les Kinois qui donneront un avis contraire de celui de Sophie Adriansen. En effet, il nous revient qu’à ce propos, l’auteure de Louis de Funès - Regardez-moi là vous ! a affirmé l’AFP que l’illustre disparu a conservé sa cote de popularité du fait qu’il reste un « acteur inter-générationnel. Ses films sont souvent les premiers qui réunissent la famille au grand complet devant le téléviseur ». Si cela est vrai en France, cela se vérifie aussi en RDC. Certes, un peu moins maintenant qu’il y a dix ans par là, mais le fait est que cela reste vérifiable.

Ainsi donc, l’on ajouterait même qu’en plus d’être un « acteur inter-générationnel », Louis de Funès avait bien gagné un public international. C’est dire que le personnage dont il incarnait la symbolique, à savoir « le Français moyen » avait su faire mouche bien au-delà de la France et même du vieux continent. Cela va sans dire que le fait qu’il a su jouer de son apparence physique « petit, chauve, l’œil vif et bleu, volubile, grimaçant, râleur, colérique et plein de tics », il est parvenu à attirer de la sympathie sur son personnage. Aussi, quand Sophie Adriansen renchérit qu’« Il personnifie ce qu’on aime le moins chez nous. Il est le chefaillon, le mauvais flic. Tout ce qu’on adore détester », l’on reconnaît que c’est justement cette image qui a marqué et passe pour l’empreinte du comique qui serait comme écrite à l’encre indélébile.

De par les divers personnages qu’il a incarné au cinéma, que ce soit Victor Pivert, Leopold Saroyan, le commissaire Juve ou encore le gendarme Cruchot, etc. Louis de Funès est tenu pour « l’un des plus grands champions du box-office français avec quelque 120 millions de spectateurs venus applaudir ses inimitables mimiques », apprend-on. Signalons ici qu’il a été établi que « La grande vadrouille », un des films souvent diffusé sur le petit écran ici il y a quelques années encore « est resté 42 ans le film français le plus vu avec ses 17,27 millions de spectateurs ». Il a été « détrôné en 2008 par Bienvenue chez les Ch'tis (20,44 millions) puis en 2011 par Intouchables (19,48) ». C’est tout dire. Un peu comme en France maintenant, où il nous revient que les films de Louis de Funès « passent régulièrement à la télévision », notamment La traversée de Paris, Les aventures de Rabbi Jacob diffusés dernièrement, à Kinshasa il fut un temps où l’acteur ne manquait pas de passer au moins une fois les deux semaines à l’écran, surtout en période de vacances.

Par ailleurs, soulignons ici que l’humoriste et acteur franco-marocain Jamel Debbouze a choisi de « ressusciter » Louis de Funès dans son premier film d’animation en 3D dont la sortie est envisagée pour l’année prochaine. Ce sera, dit-on : « Grâce à un nouveau procédé technologique » et avec le concours d’Olivier de Funès, dont on a noté des apparitions dans six films de son père. Il a notamment joué en sa compagnie dans L’homme orchestre. Le compositeur de la musique du film, François de Roubaix, avait réalisé une séquence musicale spécialement conçue pour Olivier de Funès, profitant ici du fait qu’il jouait de la batterie.

 Louis de Funès

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Louis de Funès