Production d'eau : le nouveau directeur général de la SNDE se dit préoccupé

Accompagné des cadres et techniciens de sa structure, Louis Patrice Ngagnon a commencé sa ronde par l’usine de traitement d’eau potable du Djoué, située au quartier Kinsoundi. Du point de captage d’eau, installé sur la rivière Djoué, à l’usine de traitement, le directeur général de la SNDE a eu droit à toutes les informations sur le fonctionnement global de cette structure. Créée en 1954, avec une puissance de 1500m3/heure, cette unité de production  connaît des difficultés de toutes sortes. Elles se résument autour de la vétusté des équipements. 

En effet, sur les quatre électropompes acquises depuis 2003, une seule est restée opérationnelle à ce jour. Toujours à Kinsoundi, la délégation de la SNDE a visité en même temps les potablocs installées dans le même quartier. Cette nouvelle expérience d’une création récente marche bien car les deux nouvelles unités de production de 720m3/heure, chacune, tournent à plein régime, pour renforcer la première usine.

À Djiri, au nord de Brazzaville, le directeur de la SNDE a passé en revue les deux usines d’eau potable construites sur le même site. La première usine appelée Dijri 1, construite dans les années 1983, avec une capacité de production de 2250m3/heure, est en pleine rénovation. Les travaux exécutés par les partenaires chinois avancent à un rythme satisfaisant. La deuxième usine, la plus importante actuellement en termes de capacités de production, 5250m3/heure, est inscrite dans cette visite d’installation de la délégation de la SNDE.

Les travaux exécutés sont à ce jour totalement achevés, à la grande satisfaction de Louis Patrice Ngagnon et de l’ensemble de ses collaborateurs. « La visite d’aujourd’hui s’est focalisée autour de la fonction production. La SNDE dans l’échelle de ses activités a trois activités essentielles : produire, distribuer et commercialiser de l’eau. En tenant compte de ce que nous avons vu, il y a beaucoup d’espérance car les moyens sont dégagés et l’État  ntervient de manière forte. L’équipe que nous avons trouvée ici me rassure et je pense que nous arriverons d’ici à la fin de l’année à produire 7500m3 », s’est réjoui le directeur général de la SNDE.

Le Directeur général de la SNDE a, dans le même périmètre, visité les potablocs de Djiri dont la capacité totale est de 900m3/heure. Cette usine d’appoint, qui fonctionne à plein régime, sera, selon les prévisions du gouvernement, élargie en vue de desservir les installations du stade olympique de Kintélé et l’Université Denis-Sassou-N’Guesso en construction dans la même zone. Il faut dire que tenant compte des grands investissements consentis par le gouvernement dans ce secteur, il y a lieu d’espérer que dans quelques années, l’épineux problème d’eau à Brazzaville pourrait être résolu. Restera alors le réseau de distribution qu'il faut réhabiliter.