Livre : Mfumu publie le premier volume de Brin d'Histoire

Mfumu, c’est bien de lui qu’il s’agit, est en effet un passionné d’Histoire. Et l’Histoire, pour tout dire, ce sont les faits, les dates, les lieux et les hommes. Connaissant son sujet, il est jaloux de la règle enseignée à l’école du journalisme, son métier, qui veut que la précision vienne de la réponse à cinq ou six questions essentielles lorsque l’on rapporte un événement : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Depuis le mois d’avril 2012, Mfumu signe chaque vendredi, dans Les Dépêches de Brazzaville, la rubrique éponyme, dans laquelle, tournant et retournant ses archives, le journaliste avide d’expertise qu’il est, livre sa part du vécu congolais d’avant l’indépendance, en 1960, à ce jour. « Sans repères sûrs, il n’est pas possible pour un peuple de tracer son avenir parce qu’il ne sait pas d’où il vient », commente l’auteur dans le prologue, « Mot de Mfumu », en page 13 de cet ouvrage qui en compte 185.

Au total, le premier volume de Brin d’Histoire, lui même a préféré le terme « Saison 1 » reprend une quarantaine de ses textes parus entre 2012 et 2013. Toute considération gardée, il s’agit d’une petite mine d’anecdotes croustillantes les unes et les autres, traversées par un besoin constant de minutie qui en font l’originalité. Est-il allé au bout de ce qu’on pourrait considérer comme un récit parfait ? Sans doute non, et Mfumu s’en défend lorsqu’il prend la peine de souligner, toujours dans son prologue : «  Avec ses limites, Brin d’Histoire entre dans le cadre d’une tentative de recherche de la vérité historique de notre pays ». 

L’Histoire, répétons-le, ce sont les faits, les dates et les lieux de leur déroulement, mais aussi les hommes qui en sont les principaux acteurs. Ce premier volume de Brin d’Histoire suit ce schéma : les faits les plus saillants de l’Histoire du Congo, les hommes placés au centre de cette Histoire par les événements ou par eux-mêmes, tel est en résumé le contenu de cet assemblage de textes intéressants à lire et édités par l’Atelier Beaudley, sous la signature de celui qui se définit, non sans égard pour lui-même comme « un professionnel chevronné des médias » : Mfumu.

L’année prochaine, peut-être la « Saison 2 ».