Société nationale d'électricité : le syndicat Force récuse la privatisation de l’entreprise

A l’occasion du 20^e anniversaire du syndicat « Force » de la société nationale d’électricité(SNE), le président de cette structure syndicale, Rémy Batela a interpelé les travailleurs à ne pas accepter une quelconque privatisation de l’entreprise.

Il a mis à profit  ces retrouvailles pour saluer la détermination des travailleurs dans la défense légale de leurs droits. « Aujourd’hui est un moment important pour notre syndicat qui, vingt ans durant, à œuvrer aux côtés d’autres syndicats pour améliorer les conditions des travailleurs dans l’entreprise et sauvegarder l’outil de travail », a déclaré Rémy Batela.

Il a rappelé aux travailleurs qu’il n’y a pas une entreprise sans les travailleurs et vice versa. Par ailleurs, il les a invités à ne pas croiser les bras en pensant que tout est obtenu.

 « Il faut que chaque jour, chacun donne le meilleur de lui-même, afin de sauvegarder l’outil de travail sans lequel notre existence ne pourrait se justifier dans l’entreprise. Chacun devrait davantage mouiller le maillot, pour que la SNE soit en mesure de continuer à offrir un service public de qualité », a-t-il dit.

C’est pour cette raison, a-t-il insisté, que les travailleurs ont œuvré  à obtenir une nouvelle convention collective qui comporte en son sein une nouvelle grille salariale améliorée après vingt-quatre ans de justes luttes.

« A l’endroit du directoire, c’est l’occasion de rappeler également qu’il n’y a pas de directoire sans entreprise. Il faudra garantir la bonne gouvernance pour que la SNE continue d’exister, afin que chacun puisse y trouver son compte », a-t-il martelé, avant de rappeler que chacun devra prendre conscience de la place qu’il occupe dans l’entreprise et qu’il  devrait se considérer comme un maillon important pour le développement de l’outil de travail.